IIIème siècle : La Chute du Dieu des Mers

La chute du dieu des Mers !

______________________________________________________________________________________________________________________________
Artiste :
-Trident pour l’urne, le trident, Thanatos et Hadès
- Obedragon pour le Grand Pope
- Olympian Princess pour Athéna
- Luis Rayson pour Aphrodite et Héphaïstos
-ABottle pour le Triton
- Bluerathy pour les chevaliers d’or
-Juan Carlos Brito pour Amphitrite
-Logo officiel de Minecraft
-Logo officiel de Saint Seiya
-Pavitrata pour le montage
______________________________________________________________________________________________________________________________

Prologue :

Cette histoire prend place des décennies, près d’un siècle, avant les débuts de la guerre. Les eaux se sont retirées de la surface, depuis le Grand Déluge. Atlantis est la cité la plus puissante du monde antique. Sa domination s’étendait sur les mers, mais également sur les terres et jusque aux frontières du ciel. La terre a déjà bien changé, l’humanité a été presque entièrement décimée par le Grand Déluge de Poséidon. Pourtant, les eaux se sont retirées, libérant la surface, toujours sous le joug du dieu des Océans. L’inondation de la terre avait fait un tollé dans les cieux. Les Sanctuaires, temples et autels noyés… Presque toute l’humanité avait été décimée. Des milliers de dieux s’en étaient pleins à Poséidon, qui fut forcé de faire marche arrière, satisfait d’avoir purifié la terre.
Cependant, depuis des années et des années, le dieu des mers s’efforçait de détruire le dernier espoir d’Athéna, le dernier chevalier plongé dans un sommeil prolongé, au-delà du temps. Malheureusement pour Athéna, après tant d’années, ses barrières sont tombées et Poséidon put entrer. Un humain. Il en restait donc bien un ! Sentant enfin la victoire approchée, le dieu des mers allait enfin se débarrasser de sa grande ennemie ! Mais alors qu’il allait embrocher le chevalier du Bélier, alors même que la terre tremblait et que les océans bouillonnaient, un phénomène incroyable se produisit. Derrière Poséidon, une silhouette dorée était apparue dans un flash de lumière, surprenant le dieu des mers. « Poséidon ! » S’exclama une voix. « Tu sais que ton statut de dieu t’interdit de t’en prendre aux humains directement !? Si tu continues, tu bafoueras une de nos lois ancestrales, prends bien garde !». Poséidon rugissait de fureur. Athéna, même sans enveloppe charnelle, pourquoi fallait-il que cette maudite déesse voie toujours tout ? « Soit, Athéna ! Mais lorsque je me serais réincarné, sois sûr que tu périras toi et ce maudit chevalier ! ». Le dieu des mers disparut alors, et dans un élan de lumière, des sceaux d’Athéna virevoltèrent dans la grotte et se colère à nouveau aux parois, refermant la brèche.
Dans un tout autre contexte, l’assemblé des dieux s’était réuni sur l’Olympe, des décennies après cet évènement, débâtant des guerres saintes qui ravageaient la terre. Les massacres étaient sans équivalent, la guerre menée par Poséidon, les armées d’Atlantis tuant systématiquement tous les humains qu’ils considéraient « impures»… Le déluge du dieu des mers, et les conséquences des dernières guerres saintes furent longuement contestés par une minorité de dieux. Quelques-uns, alliés à Athéna s’inquiétaient vaguement du sort des humains. Les autres avaient principalement peur de perdre leurs sanctuaires respectifs, si le dieu des océans déclenchait un nouveau déluge !

Chapitre 1 : Le jeu d’alliances

Une nuit de pleine lune, alors que l’astre céleste envoutait les hommes et les dieux, un immortel décida d’interféré dans la querelle millénaire entre Athéna et Poséidon. Sans un bruit, sans que nul ne le voie, il se rendit sur terre, sur le seul lieu que le déluge avait épargné de ses ravages. Oui, au cœur de l’océan appelé Pacifique, le continent de Mu était resté intacte, protégeant les müviens, mais aussi tous les peuples ayant eu le temps d’y trouver refuge. C’est dans un but bien précis, qu’il posa pied sur la terre, qu’il avait toujours préféré sur cette planète. Le dieu sans non, puisqu’il se fit appelé ainsi, demanda une faveur aux alchimistes de Mu : Une nouvelle urne pour Athéna, ne pouvant intervenir lui-même pour la faire. Les alchimistes, impressionnés que le dieu soit venu en personne quérir leur aide, la lui accordèrent.
Malgré tous ces secrets, l’intervention d’un Olympien pour la guerre imminente entre le dieu des mers et la déesse de la sagesse, fut remarqué par une déesse. Et malheureusement, Athéna ne pouvait rêver pire ennemi. Aphrodite, opposé farouche d’Athéna, n’allait pas rester sans rien faire. Allant rejoindre la néréide Amphitrite, elle lui proposa de se joindre aux combats futurs. Elle réussit à convaincre cette néréide profondément calme et pacifique d’entré en guerre. Cette fois, la femme de Poséidon, Amphitrite, interviendrait dans les combats.
En réalité, la guerre qui se préparait n’avait de guerre que le nom. L’issu serait fixé bien à l’avance, s’était là l’enseignement de la précédente Guerre Sainte. Nul doute dans l’esprit de tous, que la déesse de la sagesse ne s’y laisserait plus prendre. Elle surveilla elle-même la réincarnation de sa messagère, Chouette, qui naquit dans un nouveau village, étrangement construit à quelques lieux de ce qu’il restait du Sanctuaire d’Athéna.

Chapitre 2 : Athéna, la déesse se réincarne à nouveau sur terre

Un jour qui paraissait être comme tous les autres, un tremblement se fit ressentir dans les montagnes au large de la Grèce. Une île dont Poséidon avait interdit l’accès à tous les humains, la terre interdite. Au cœur des montagnes et des pics, un cosmos se fit ressentir. Une énergie comme on avait alors jamais vu, se déploya dans le ciel, et un rayon de lumière tomba sur la terre. Alors, quelque chose d’étrange se produisit. Le temps sembla suspendre son court un instant, les rochers et gravas furent déblayés, révélant des ruines antiques, des temples ravagés. Les colonnes, les murs et les statues. Tous se redressèrent peu à peu, pierre par pierre, brique par brique. Enfin, dans une ultime explosion de lumière, la barrière entoura à nouveau le Sanctuaire. Athéna était de retour sur terre.
Dans les profondeurs du domaine sacré, l’arrivé d’Athéna brisa le sceau qui retenait le chevalier d’or du Bélier, maintenant Grand Pope. En s’éveillant de son long sommeil, il sentit le cosmos d’Athéna, qu’il rejoignit sur son temple. Il la trouva, dans les bras de la Saintia du centaure, réincarnation de Chouette. Le Sanctuaire était vide, il n’y avait personne en dehors de l’autel. De part ce silence pesant, le Grand Pope compris qu’Athéna avait, pour la première fois, perdu une Guerre.

Chapitre 3 : La légende renait !

Poséidon, le dieu des océans, avait ressenti l’arrivé d’Athéna sur la terre. Lui-même s’était réincarné trois années plus tôt, afin de dissuader la menace que certains dieux faisaient planer sur la planète. Une guerre sainte aurait bientôt lieu, et l’armée de Poséidon était dans un état déplorable. Pas qu’elle manquait de soldat, mais elle manquait cruellement de Commandants et Capitaines Marinas. Il n’y avait même que quatre généraux en tout et pour tout, les écailles ayant du mal à trouver un possesseur qui leur serait digne. Alors même que le dieu se réincarnait, sa femme, la néréide Amphitrite revint également sur terre sous forme humaine. Par le plus grand bonheur, les deux réceptacles des dieux se marièrent, poussés par le destin, avant même que les rois et reines de la mer ne s’éveillent.
Ainsi, alors que le Grand Pope s’adonnait à reformé l’ordre de la chevalerie sur la terre, avec du moins le peu d’êtres humains qui la peuplaient, Poséidon s’adonnait à reformé son armée sous-marine, avec la plus grande difficulté du monde. Il avait du mal a accepté le retour d’Athéna. Par deux fois, il avait été à deux doigts d’achever cette bataille millénaire… à chaque fois, sa grande ennemie s’en était sortie. Cette fois, ce serait la guerre totale, et si Niké lui refusait encore la victoire, il l’arracherait comme il le fit jadis !

Chapitre 4 : La grande Rébélion

Seize années passèrent, durant lesquelles il n’y eu, pour ainsi dire, aucun conflit. Le Grand Pope avait ordonné aux chevaliers de ne pas quitter l’île sacrée, la terre appartenant malheureusement encore à Poséidon. Jusqu’alors, le Sanctuaire n’était pas prêt à affronter une nouvelle Guerre Sainte. Le plus inquiétant était qu’un passage reliait désormais le Sanctuaire au royaume de Poséidon directement. Afin de surveiller le Sanctuaire, Poséidon avait fait construire un temple sur l’île sacrée, et un portail reliait ce temple à la cité d’Atlantis.
Athéna a grandi, cette fois-ci sans compter de trahison dans ses rangs, et l’ordre de la chevalerie s’est développé. Les chevaliers d’or, d’argents et de bronzes s’étaient tous rassemblés autour de celle à qui ils jurèrent fidélité.
Contre toute attente, ce ne fut ni Poséidon, ni les chevaliers qui mirent le feu aux poudres entre les deux camps. En réalité, le dieu des mers dû faire face à une guerre civile au sein même de la capitale de son empire, Atlantis. Lors de la précédente guerre sainte, tant d’humains ont été sacrifiés sur l’autel de Poséidon, que la vision de la justice d’une faction de Marinas changea. Pourquoi les dieux choisissent si arbitrairement le destin des humains ? Les dieux n’ont pas à intervenir dans le destin des mortels, mais peu de dieux respectent cette idée. C’est une question à laquelle aucun homme ne trouvera jamais de réponse. Pourtant, c’était là une différence majeure entre Athéna et Poséidon. Après un lourd débat, sur les trente-trois Marinas aux ordres du dieu des océans, onze trahirent Atlantis. Ils se présentèrent à l’entrée du palais de Poséidon et les ont reniés, lui leurs écailles, préférant s’attaquer à un dieu qu’à leurs frères mortels. Le dieu des mers ne put supporter leur félonie, il envoya ses cinq généraux des mers leur porté le coup de grâce. La bataille ne dura pas, les traîtres furent exécutés et leurs noms marqués du sceau de l’interdit. Après cet épisode tragique, plus aucune écaille ne trouva de porteur dans cette ère. C’est à croire que les Hommes ne partageaient plus les idéaux du dieu des mers.

Chapitre 5 : La bataille du cap Sounion

Sachant que son armée n’était plus de taille à affronter celle du Sanctuaire directement, Poséidon choisie une stratégie défensive. C’est dans l’océan qu’il tiendrait la victoire ! Le seul passage connu d’Athéna vers sa cité était le cap Sounion, où il envoya la moitié de son armée. Mais il lui fallait encore forcer la déesse de la guerre, très pacifique, a envoyé ses chevaliers au combat. Athéna ne déclare jamais la guerre, elle y met fin. C’est pourquoi, pour la seconde fois, il prépara un déluge contre la surface de la terre. De son côté, Amphitrite, souveraine des océans et maîtresse des monstre marins déchaîna contre la surface des créatures terribles venue des profondeurs des abysses.
Apprenant les manœuvres de Poséidon et de sa femme, Athéna se sentit forcé d’intervenir. La victoire était incertaine, et elle était privée de son arme protectrice : Niké. Cependant, sa détermination était inébranlable, les souvenirs de la précédente guerre sainte encore en mémoire. N’ayant pas d’autre solution en tête, le grand pope et la déesse de la guerre déployèrent les chevaliers aux frontières du Sanctuaire, au Cap Sounion. C’était une bataille difficile qui les attendait, la première depuis l’invasion de la terre d’il y a deux siècles, entre deux divinités.
Le Sanctuaire de Poséidon au cap Sounion fut ravagé, le théâtre d’un conflit que nul ne semblait pouvoir gagné. Pourtant, il fallait bien que le rideau tombe un jour ou l’autre sur le champ de bataille. Les combats s’éternisèrent, un bain de sang pourpre coulait dans le bleu pur de la mer Egée. Lorsqu’arrivèrent deux chevaliers d’or, les Marinas se retrouvèrent en difficulté, les généraux étant chargé de protéger les sept piliers des mers. Il faut reconnaître qu’au cours de cette bataille, le Marinas du Léviathan réussi, un court instant, à faire jeu égale avec un chevalier d’or. Il aurait finalement succombé, ses écailles n’étant pas assez résistantes, comparées à l’armure d’or du Cancer.
Poséidon lui-même intervint, un peu tard, dans les combats. La mer se souleva et emporta le chevalier d’or du Cancer dans les profondeurs abyssales, le corps broyé et les poumons explosant sous la pression du cosmos du dieu des océans. Athéna dut créer et maintenir une barrière autour de l’île, pour empêcher le cosmos de Poséidon d’intervenir d’avantage dans les combats.

Chapitre 6 : Le combat dantesque, chevaliers d’or contre Amphitrite

Pendant ce temps, cinq chevaliers d’or avaient été envoyé de par le monde pour ce débarrassé des monstres marins envoyé par la Néréide Amphitrite. Des créatures sorties tout droit du bestiaire fantastique grec aurait attaqué les côtes de tous les continents du monde. Les sirènes, des serpents de mer, des monstres gigantesques comparables à celui qui faillit dévorer Andromède… Une véritable armée que les chevaliers d’or durent vaincre. Finalement, c’est contre Amphitrite elle-même, qu’il fallut se battre. Attirée loin de l’océan, la Néréide était très affaiblie. Elle réussit tout de même à abattre le chevalier d’or du taureau, sacrifiant son trident dans cette attaque. Le grand Pope lui-même arriva au milieu des combats afin de s’assurer de vaincre la reine des sept mers. Pour Amphitrite, la bataille était terminée. Elle allait périr lorsque la flèche du sagittaire fut décochée, se dirigeant droit vers son cœur. Mais contre toute attente, elle se stoppa nette, un Marinas apparaissant devant elle. L’Amiral du Triton, représentant de Poséidon sur terre et dans les mers, avait accouru auprès de sa reine. La réincarnation d’Amphitrite était en réalité la propre sœur du Marinas. Le cosmos de celui-ci, unis à celui d’Amphitrite, était tel qu’il réussit à arrêter la flèche décochée à la puissance de la volonté de six chevaliers d’or.
Rapidement remis de leur surprise, les protecteurs d’Athéna repartirent à l’attaque. Pour la première fois, le Grand Pope et le général en chef du Triton se retrouvèrent face à face. De ce combat il n’y eu pas de vainqueur véritable, le chevalier d’or du bélier, disciple du grand pope, se sacrifiant pour protéger son maître. Le pouvoir de la Néréide restait quant à lui surpuissant, et les chevaliers d’or peinaient à reprendre le dessus. Tentant le tout pour le tout, ils s’unirent. Le combat des représentants divins fut interrompu, surpris par ce qui semblait être un Big-bang. A présent grandement blessé, Amphitrite ne pouvait plus combattre. La reine des mers et le Marinas créèrent une brèche dans l’espace-temps et se replièrent dans la cité d’Atlantis. Pendant ce temps, la victoire des chevaliers au cap Sounion avait été totale, les quelques marinas survivants avaient été forcés de fuir dans la mer ou par le passage vers le royaume de Poséidon.

Chapitre 7 : La Bataille des sept piliers

La défaite de son armée au Cap Sounion mit le dieu des océans dans une colère noire. Il en appela à toutes les forces des profondeurs, tous les pouvoirs de la mer. Des pluies torrentielles s’abattirent sur le monde. Peu à peu, le niveau de la mer commença à monter, menaçant le monde entier, une nouvelle fois. Athéna n’eut pas d’autre choix, que de prévoir une attaque directement dans l’empire de Poséidon. Pour la première fois, elle envoya cinq chevaliers d’or et dix de bronze et d’argent, dans les profondeurs de la mer, afin de lui ouvrir la voie à travers le Sanctuaire sous-marin.
Le Sanctuaire Sous-marin, un gigantesque territoire situé sous les sept océans du monde. Au cœur de cet empire, trône la cité d’Atlantis, berceau des marinas de Poséidon. Pour pouvoir attaquer la cité sous-marine, protégé par le cosmos du dieu des océans, les chevaliers d’Athéna doivent abattre les sept piliers soutenant les océans du monde : l’océan indien, L’Océan Atlantique Nord, l’Océan Pacifique Nord, l’océan Atlantique Sud, l’océan Pacifique Sud, l’océan glacial Arctique et l’océan glacial Antarctique. Mais avant de les détruire, les chevaliers devront réussir à vaincre les sept généraux en charge de protéger les piliers.
Au pied du pilier du Pacifique Nord, le chevalier d’or des Gémeaux a combattu le général de l’hippocampe. Après d’intenses combats, le général de Poséidon se perdit, au cœur d’une autre dimension.
Au pied du pilier de l’Océan indien, le chevalier d’or du Scorpion affronta le général de Chrysaor. Armée de sa lance d'or, le général réussi à percé l’armure d’or du scorpion, en frappant le même point à chaque assaut. Le chevalier d’or perdit la vie, le cœur transpercé par la lance du Général.
Au pied du pilier de l’Atlantique Sud, le chevalier d’or du Capricorne affronta le général de la Sirène Maléfique. Le combat tourna à l’avantage du Marias, à l’instant même où il commença à jouer de sa flûte d’or. Le chevalier du Capricorne fut sauvé de la mort in extrémis et transporté hors du champ de bataille, remplacé dans son combat par le chevalier d’argent de la Lyre. De cette étrange bataille de musiciens, le chevalier de la Lyre sortie vainqueur. Malheureusement, bien qu’il ait remporté cette manche, le général demeurait bien trop puissant. Il fut vaincu et tomba raide mort, alors que sa lyre tintait au sol, déchiquetée. Finalement, le chevalier du Capricorne revint au combat et emmena son adversaire dans la tombe avec lui.
Au pied du pilier de l’océan Antarctique, le chevalier de la vierge combattit le général des Lymnades. Le combat ne dura pas, le général de Poséidon était tombé sur le seul chevalier contre lequel ses illusions n’avaient aucun effet. Le Marinas succomba, perdant tous ses sens avant de mourir.
Au pied du pilier de l’Atlantique Nord, le chevalier d’or des Poissons se retrouva devant une armée de soldats, commandants et Capitaines Marinas. Le combat fut long, mais finalement tous les Marinas tombèrent, le dernier une rose écarlate fichée dans le cœur.
Au pied du pilier du Pacifique Sud, trois chevaliers de bronze se font décimer par le général de Scylla. Le chevalier d’argent de l’aigle ne doit son salut qu’à l’intervention du chevalier des gémeaux, au dernier moment. L’explosion d’une galaxie d’étoile aura raison du général de Poséidon.
Enfin, au pied du pilier de l’Océan Arctique, deux chevaliers d’argent et trois de bronze affrontent et battent, les quelques soldats gardant le pilier de l’océan glacial. Cependant, le général de Chrysaor arrive au dernier moment et réduit le bataillon en morceaux. Il se retrouva alors devant le chevalier d’or de la Balance, venue sur place afin de permettre aux chevaliers de détruire les indestructibles piliers des sept mers, grâce aux armes de la balance. La bataille fut longue, et avec la permission d’Athéna, le chevalier de la Balance détruisit la lance d’or, grâce au trident du pardon, emportant le Marinas et le pilier dans la même attaque.
Finalement, grâce à l’aide du chevalier des gémeaux, il distribua ses armes aux chevaliers de la vierge et des Poissons. À eux quatre, ils abattirent les sept piliers des mers un à un, avant de s’en retourner vers les portes d’Atlantis, où les attendait le Grand Pope et l’armée du Sanctuaire.

Chapitre 8 : Le combat au Temple d’Athéna

Restée au Sanctuaire, la déesse Athéna regardait l’assaut de ses chevaliers, à travers son cosmos. Dans le triste et bien vide palais du grand pope, seul le chevalier de l’autel restait à ses côtés. Les douze maisons n’avaient plus que trois gardiens, le Lion, le Sagittaire et le Verseau. En dehors de ce beau monde, il n’y avait plus âme qui vive au Sanctuaire. Athéna se rendit sur son autel, devant sa statue. Elle encouragea ses chevaliers, mêlant son cosmos aux leurs, durant cette terrible bataille. C’est cet instant de solitude que choisit Amphitrite pour apparaître devant elle. Remise de ses récentes blessures, la reine des mers voulait à tout prix protéger son mari d’un nouveau combat contre Athéna. Elle savait que cette guerre prendrait fin avec la mort de la déesse de la Guerre.
Les deux femmes se faisaient face, au sommet du Sanctuaire. Athéna ne comprenait pas la Néréide. Jamais, dans le passé, cette immortelle n’avait pris part à quel que combat que ce soit. Pourquoi maintenant ? Amphitrite pointait son trident sur Athéna, s’appétant à la transpercer. Elle ne s’attendait pas à ce que le bouclier de la justice vole de la statue jusqu’à sa propriétaire. Le cosmos d’Athéna explosa : un rayon de lumière vint frapper la Néréide. Elle le stoppa de justesse d’un coup de trident, mais fut repoussé sur les marches menant au temple. Au même moment, les chevaliers de l’Autel, du Verseau et du Sagittaire arrivèrent auprès de leur déesse. Au même instant, au fond de la mer, le septième pilier des mers s’effondrait. La barrière des portes d’Atlantis vola en éclats avec cette dernière colonne. Voyant cela, la reine des mers préféra abandonner le combat présent, et s’en retournée auprès de son mari.
Cependant, alors que tout danger était écarté, un autre visiteur arriva au Sanctuaire. Sans gêne ni violence, il traversa les premières maisons des chevaliers d’or. Le chevalier du Lion, qui n’avait jamais atteint le temple d’Athéna avant le départ d’Amphitrite, était dans la maison de la Balance lorsqu’il rencontra l’étranger. Ce dernier ne prit pas la peine de ce présenté. Il déposa simplement devant le chevalier une urne blanche et d’argent, en le sommant de l’apporter à Athéna. La nouvelle urne sacrée, était enfin arrivée entre les mains de la déesse de la guerre, qui s’empressa d’y insuffler son cosmos et ses pouvoirs divins.

Chapitre 9 : Athéna arrive sur le champ de bataille

Les chevaliers d’Athéna et le Grand Pope regardaient avec soulagement les portes d’Atlantis volés en éclats. Mais la bataille ne faisait que commencer. Partis les premiers, les chevaliers de bronze et d’argent, menés par le chevalier d’or des Poissons, se sont confrontés aux derniers soldats et Marinas de Poséidon. Le Grand Pope et les chevaliers d’or restants se sont avancés vers le palais. Là-bas, sur les marches de marbre blanc, se tenait le dernier gardien des sept piliers encore en vie : le général de l’hippocampe, qui avait réussi à revenir de l’autre dimension. Cette fois, le chevalier d’or des Gémeaux acheva son travail. Il détruisit le général Marinas en lui envoyant l’explosion d’une galaxie d’étoile.
Continuant leur chemin, les serviteurs d’Athéna ont pénétré dans le palais. Cette fois, devant les portes de la salle du trône, se sont l’Amiral du Triton et la reine Amphitrite qui leur firent face. Le Grand Pope, ainsi que les chevaliers de la Vierge et des Gémeaux, avaient encore en mémoire l’affrontement contre le frère et la sœur. Ce combat-ci ne serait pas facile, mais cette fois, l’affrontement contre le général de Poséidon se ferait dans une autre dimension, loin d’Amphitrite, qui se retrouvait en face du chevalier de la Vierge et du Grand Pope.
La bataille dans l’autre dimension tourna cette fois à l’avantage des chevaliers des Gémeaux et de la Balance. Dans cet espace, il est impossible au représentant de Poséidon de combattre correctement. Il était perdu, allait périr sous la double attaque des deux chevaliers, lorsque quelque chose réussi à forcer l’entré de cette dimension. Une distorsion étrange emporta le général de Poséidon dans un lieu inconnu, laissant les deux chevaliers, effarés, seuls et sans adversaire.
De son côté, la Néréide avait réussi à mettre à mal le chevalier de la Vierge, le Grand Pope étant déjà hors combat. Privé d’armure, il avait été gravement blessé par la précédente attaque d’Amphitrite. Alors que le rideau allait tomber sur les deux serviteurs d’Athéna, que la reine des mers allait mettre fin à leur vie, un rayon de lumière transperça le plafond et vint tomber juste entre Amphitrite et le chevalier de la Vierge. La déesse de la guerre, accompagnée du chevalier du Sagittaire, était apparue devant son ennemie. Sans un mot, le chevalier du Sagittaire banda son arc, armé de la flèche de la justice. Son cosmos uni à celui d’Athéna, il décocha sa flèche. Malgré tous ses efforts, Amphitrite ne put éviter le choc et fut transpercé par le projectile doré. Athéna utilisa son cosmos pour scellé l’âme de la femme de Poséidon dans son propre Trident, auquel elle apposa un sceau.

Chapitre 10 : L’ennemi invisible

Aspiré dans un étrange vortex spatio-temporel, l’Amiral de Poséidon atterrit douloureusement sur la pente de Yomotsu Hirasaka. Il ne savait pas du tout où il se trouvait, encore moins ce qu’étaient tous les zombis qui avançaient vers le sommet de la montagne. Mais il ne le sut jamais. Un être étrange apparut devant lui, un homme aux cheveux et aux yeux d’argent.
L’étranger le tua d’un simple mouvement de la main, d’une attaque invisible que nul ne pouvait éviter. Il observa les écailles du général le quitté et tenté de quitter l’entrée du monde des morts par un passage relié à la terre. Ces protections étaient toujours liées à Poséidon. L’assassin rattrapa l’écaille du Triton et y apposa un sceau frappé du nom d’une divinité. Outré qu’on lui assigne à lui, un dieu, la tâche de ramener des écailles aux enfers, il regagna rapidement son temple après avoir enfermé son trophée là où nul ne pourrait le trouver. Jamais personne ne revit les écailles de l’Amiral du Triton, représentant de Poséidon.

Chapitre 11 : Athéna et Poséidon, les divinités à nouveau face à face

Pendant ce temps, au Palais de Poséidon, le dieu des mers avait quitté la salle du trône. Il portait dans sa main gauche le trident, symbole de son pouvoir, et dans sa main droite un sceptre d’or. Niké avait enfin daigné se changer en sceptre, après deux siècles prisonniers du pilier central. Ce que Poséidon ignorait, c’est que c’est l’explosion du cosmos d’Athéna dans la flèche du Sagittaire, qui avait réveillé la déesse endormie. Poséidon fut donc le seul surprit, lui qui était certain d’avoir la victoire en main, lorsque le sceptre s’illumina de lui-même et força le dieu des mers à le relâcher. Même la déesse de la victoire avait quitté le dieu des océans, s’en retournant à Athéna. L’empereur des mers était seul. Son armée toute entière était décimée, sa femme prisonnière et son représentant, il le sentait, était mort à l’entrée du monde des enfers, chose qu’il se devrait d’éclaircir.
Pour Poséidon, le combat était terminé. Il le savait, mais ne pouvait l’accepter. Il ne pouvait pas pardonner le sort réservé à Amphitrite. Dans sa colère, il créa une sphère impénétrable autour de lui et d’Athéna. Cette fois les chevaliers d’or ne lui viendraient pas en aide, et les deux dieux s’affrontèrent enfin à armes égales. Mais, dans un moment de faiblesse, la déesse de la guerre baissa sa garde. Poséidon en profita pour envoyer voler son bouclier et la mettre à terre. Cette fois, personne ne viendrait à son secours, le destin d’Athéna serait scellé ! Mais alors qu’il abattait son trident, une lumière éblouissante l’aveugla et le força à reculer. Douze éclats dorés s’étaient rassemblés et avaient réussi à traverser la barrière de Poséidon. La lumière des douze armures d’or avait sauvé Athéna, mais rien ne les sauverait elles. D’un coup de trident, Poséidon chassa les armures de son royaume, les envoyant si loin à travers les dimensions qu’il leur faudra des jours pour en revenir. Ce tournant à nouveau vers son adversaire, Poséidon constata avec horreur qu’Athéna s’était relevé, et avait planté Niké devant elle. Entre ses mains reposait le cauchemar de Poséidon : une urne blanche. Lorsqu’Athéna en souleva le couvercle, Poséidon lança son trident. Le sceptre de Niké rayonna de tout son pouvoir, et fit barrage devant la déesse de la guerre, interceptant l’arme du dieu des mers et l’envoyant volé au loin.
A ce moment, le cosmos de la déesse Athéna s’enflamma et se déploya autour d’elle. Une force d’aspiration incroyable s’abattit sur Poséidon, alors que son propre cosmos n’arrivait plus à retenir le pouvoir d’Athéna. Il lutta de toutes ses forces, mais peu à peu, il se fit aspirer. Son âme fut arrachée du jeune membre de la famille Solo et absorbée par l’urne d’Athéna, mettant fin à la guerre. La terre appartenait de nouveau à la déesse de la sagesse, Athéna.

Chapitre 12 : Après les combats

Après cette terrible bataille, la déesse de la Guerre confia l’urne de Poséidon au chevalier des Gémeaux, qui la cacha au cœur même du Sanctuaire sous-marin. Le trident du dieu des mers, lui, fut caché au Sanctuaire, dans une caverne du Mont étoilé. Afin que nul n’y retourne, Athéna scella également la porte vers le royaume de Poséidon, le cap Sounion. Enfin, le trident de la déesse Amphitrite, retenant l’âme de cette dernière, fut caché par Athéna en personne dans un lieu tenu secret, protégé par la déesse de la guerre elle-même loin, très loin des vastes étendus aquatiques.
On raconte que l’attaque lancée par trois chevaliers d’or réunis, atteignant la puissance d’un micro-Big bang, fut surnommé « Athéna Exclamation ». La déesse de la Guerre, prenant conscience du danger, mais également l’expression déloyale de cette technique, la frappa du sceau de l’interdit. Tout chevalier d’or qui transgresserait la règle se verrait bannir de l’ordre de la chevalerie et serait, à tout jamais, marqué comme un chevalier de la pire espèce.
Athéna aurait pu se désincarné, mais préféra rester sur terre afin de s’assurer que l’humanité fleurisse à nouveau. Les dégâts provoqués par le déluge de Poséidon ne seraient un jour plus qu’un lointain souvenir, puis une légende qui se perdrait dans les méandres du temps… La déesse de la Guerre était alors loin d’imaginer la menace qui planait sur elle et sur la terre ; une menace qui, cette fois, viendrait du grand Nord.