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 IIIème siècle : La Guerre entre la déesse Athéna et le dieu Odin

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Dimitri

Dimitri


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Feuille de personnage
Royaume: Royaume d\'Athéna

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MessageSujet: IIIème siècle : La Guerre entre la déesse Athéna et le dieu Odin   IIIème siècle : La Guerre entre la déesse Athéna et le dieu Odin EmptyMer 8 Mai - 20:39

L’épée d’Odin


IIIème siècle : La Guerre entre la déesse Athéna et le dieu Odin Test_g11
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Artiste :
-Spaceweaver pour les Guerriers Divins
- Krios et Hypnos pour le logo du Serveur
- LadyHeinstein pour la déesse Athéna
-Camille Addams pour le Grand Pope
- Diegoku92 pour Loki
-Lam Reyes pour le dieu Odin et l'épée de Balmung
- Lyktinis et Jeremiah pour le montage

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Prologue :


Depuis des temps immémoriaux, alors que la Grèce est dirigée par l’Olympe et Zeus, les territoires de l’extrême Nord de l’Europe sont gouvernés par le royaume d’Asgard et le dieu Odin. Asgard est une citée légendaire, comme l’Olympe, situé dans une autre dimension, une dimension réservée aux dieux. L’existence de ces différentes mythologies et divinités, était à la fois connus et pourtant volontairement ignoré de tous. Chacun laissait de côté les affaires de ses voisins, et aucun contact n’avait jamais lieu entre les dieux Grecs et Scandinaves. Les Olympiens ne se mêlaient pas aux Ases et inversement. Nul ne doute que cette paix, basée sur une ignorance mutuelle, ne durerait pas indéfiniment.

La légende raconte que le roi des dieux, seigneur d’Asgard, Odin, possédait une épée magique. Elle avait une origine très ancienne, forgée par le meilleur forgeron de tous les temps et abritant le pouvoir d’Odin lui-même. Il est dit que le seigneur d’Asgard ne la confira qu’aux héros les plus dignes. Détruite par Odin lui-même, puis reforgé elle prit le nom de Balmung, trônant au cœur des trésors d’Asgard.

Parmi les milliers de dieux du Panthéon nordique, il en est un qui est à la fois un dieu et un géant. Surnommé par tous le faux dieu, Loki fut malgré tout accepté parmi les Ases par pacte de sang avec le maître d’Asgard, Odin. L’illusion et la tromperie étaient ses armes de prédilection. Partout, il accourait régler main et mains problèmes, dont il était le plus souvent la cause. Une fois encore, il allait jouer un tour aux dieux, mais cette fois, ce serait son chef d’œuvre, le plus grand Chaos de l’histoire ! Un coup de maître, dont il espérait voir éclater le plus gros scandale.



Chapitre 1 : Au voleur !



Alors que le palais de Walhalla, demeure du souverain d’Asgard, était plongé dans le sommeil, Loki pénétra jusqu’en la salle des trésors d’Odin. Il ne lui fallut pas longtemps pour la trouver… Au cœur de mille joyaux et brillant de tout son éclat : Balmung, l’épée légendaire. L’arrachant de la souche dans laquelle elle était scellée par un tour de passe-passe, il la remplaça par un vulgaire bout de ferraille. Fort de son exploit, Loki s’empressa de partir, voyant déjà voler à lui les deux corbeaux, Hugin et Muning, les yeux et les oreilles d’Odin.

Par des passages dissimulés, le dieu de la malice se déroba à ses deux poursuivants et se rendit secrètement sur la terre des hommes, Midgard, cherchant un parfait coupable pour son larcin. Une guerre, c’était là tout ce que le dieu souhaitait. Il pensa d’abord aux Géants du Jötunheim… Non le coup avait déjà été fait… Les Vanes, la deuxième caste de dieux nordique ? Non ce n’était pas assez original. Il fallait quelque chose de plus grande envergure, de plus énorme !

Et là, l’idée lui vint. Au Sud des territoires du grand Nord, dans la lointaine Grèce dirigée par les dieux Olympiens… Oui, les dieux Olympiens ! Bien sûr, il lui était impossible de mettre les pieds sur l’Olympe, mais la Terre est protégée par la déesse Olympienne de la Guerre et de la sagesse, Athéna.
D’un seul élan, le dieu se rendit au-delà des frontières les plus reculé du monde nordique, jusqu’à arriver sur les terres de Grèce. Il le sentait, il sentait le Sanctuaire terrestre, gardien de la planète. Il pouvait sentir l’énergie phénoménale qui se dégageait des terres d’Athéna. En quelques instants, il arriva devant un groupe de trois chevaliers, un d’argent et deux de bronze. Il les avait enfin ! Il les terrassa en quelques instants et planta la bannière d’Odin, aux pieds de leurs dépouilles inertes.

Loki retourna à Asgard, prenant soin de cacher Balmung dans un lieu connu de lui seul. Il rapporta à Odin le casque du chevalier d’Argent de Céphée, expliquant que lui, Loki, l’avait poursuivi pour reprendre l’épée de Balmung, mais qu’Athéna l’avait empêchée de récupérer l’épée. Ainsi, aux yeux d’Odin, le voleur fut désigné et la guerre déclarée.



Chapitre 2 : L’Ultimatum d’Odin



Le Sanctuaire d’Athéna, en Grèce. La déesse de la Guerre s’était réincarnée vingt-sept années plus tôt ; revenant une nouvelle fois sur terre, sentant le retour prochain du dieu des Océans : Poséidon. La précédente bataille avait eu pour conséquence la perte de bien des chevaliers au nom de la déesse de la Guerre, mais la défaite de Poséidon a également marqué l’aube d’une nouvelle ère des hommes et surtout le début d’une paix bien méritée, après tant de combats.

Ce fut dans la plus grande surprise qu’elle apprit le décès de trois chevaliers, à un kilomètre à peine du Sanctuaire, massacre signé par le dieu Odin. Il s’agissait d’un dieu appartenant pourtant au panthéon nordique, avec qui les dieux Grecs n’avaient jamais eu aucun contact. A l’arrivé de cette nouvelle, le Sanctuaire se prépara d’ores et déjà à une possible guerre. Cependant, contrairement au Grand Pope qui avait déjà rassemblé dans l’heure les quarante chevaliers au Sanctuaire, Athéna voulait prendre une approche plus diplomatique devant cette crise. Si le panthéon nordique entrait en guerre contre elle, cette guerre pourrait s’étendre aux mondes de tous les dieux, quel qu’ils soient. Elle se devait de protéger l’équilibre du monde en empêchant une telle catastrophe.

Une nouvelle surprise l’étonna lorsqu’elle apprit la venue d’un émissaire du royaume d’Asgard, venu parlementer. Elle lui autorisa la traversé des douze maisons et il arriva dans la grande salle du Palais. Contrairement à ce qu’avait prévue la jeune déesse, car oui elle avait prévu un grand et beau discours de paix, l’émissaire n’était porteur que d’un message, il s’éclipsa aussitôt celui-ci remit. Le dieu Odin exigeait la restitution de l’épée de Balmung avant la prochaine lune, sans quoi il déclarerait la guerre au Sanctuaire !

Lorsqu’ils comprirent enfin de quoi il s’agissait, les questions se multiplièrent à propos de cette fameuse épée de Balmung, chacun s’accordant cependant que le Sanctuaire n’avait rien à voir avec sa disparition. Le Grand Pope envoya le chevalier d’or des Gémeaux et trois chevaliers d’Argent au pont dimensionnel menant aux portes d’Asgard, le Bifrost, à l’extrême Nord de l’Europe. Ils avaient pour mission de démontré que le Sanctuaire n’était en rien responsable du vol. Ce fut peine perdu.

Le chevalier des Gémeaux fut le seul survivant du groupe de chevalier envoyé sur place. Les dieux Scandinaves étaient bien convaincus qu’Athéna était leur ennemie. Bien que sage et juste, les dieux Ases sont avant tout des dieux guerriers et c’est à nouveau la guerre qui les appelait. Malgré toutes les tentatives d’Athéna, rien n’y fit : le souverain d’Asgard était décidé à entrer en guerre.



Chapitre 3 : Lorsque la guerre éclata !



La nuit était tombée sur le royaume d’Asgard. Pourtant, nul ne s’était laissé entraîner vers le sommeil. Un mois après son ultimatum, le dieu suprême d’Asgard, Odin, ordonna le rassemblement des sept armés d’Einherjars à ses ordres. On raconte que les cieux tremblèrent lorsque le son de la conque de guerre résonna à travers Yggdrasil. D’un seul coup, des centaines de montures furent scellées. De partout dans les neuf royaumes, on entendit le fracas des chevaux et le tintement des armes. En tout, cent quarante Einherjars chevauchèrent depuis le Walhalla jusqu’aux portes Asgard.

Au même moment, au Sanctuaire, la déesse Athéna avait ressenti, malgré les centaines de milliers d’années-lumière qui les séparaient, le galop incessant de toute l’armée d’Odin toute la nuit durant. La guerre sainte allait éclater. La déesse de la sagesse était prête, la guerre pouvait commencer. Tous les chevaliers quels que soient leurs rangs avaient été rappelés au Sanctuaire, les sept chevaliers d’or actuellement en fonction étaient présents dans les douze maisons.

Pourtant, une énergie pénétra le soir même au Sanctuaire, sans être détecté. Elle apparut d’un seul coup, dans la salle du trône du Pope, alors que celui-ci et Athéna étaient en plein débat sur la manière de mener la bataille. Le cosmos divin prit la forme d’Odin lui-même. Il somma à nouveau Athéna de lui rendre son épée. Elle continuait de nier avoir jamais dérobé Balmung à Odin, ce qui mit le dieu dans une colère plus noire encore, et le décida à lâcher toutes ses forces sur le Sanctuaire. Il disparut du domaine sacré, comme il était venu.

Voyant arrivé la menace, la déesse Athéna quitta le Palais du Grand Pope et se rendit devant sa statue, au cœur du Sanctuaire. Le sceptre de Niké fut planté dans la pierre, suivis d’une explosion de cosmos. D’un seul coup, une onde d’énergie ébranla le les terres d’Athéna. Aux quatre coins de l’île sacrée, les ondes de cosmos de la déesse commencèrent à former une barrière. En quelques instants, un dôme de cosmos entourait intégralement le Sanctuaire et ses environs, empêchant quiconque d’y pénétrer. Tous les ponts menant au Sanctuaire se sont effondrés, à l’exception d’un seul. Enfin, voyant ce signal, l’ensemble des chevaliers se sont rendus à leurs postes.

Déjà dans le ciel, on pouvait apercevoir au loin d’étranges lumière, semblables à un arc-en-ciel. Il s’étendait du haut des cieux jusque sur la terre. Un étrange nuage sombre l’a descendu, prenant peu à peu forme. Des cavaliers, des dizaines de cavaliers, fonçaient tout droit vers le Sanctuaire, dans un même cri de guerre. À leur tête, sur un cheval gigantesque à huit pâtes, se trouvait Odin, le dieu suprême d’Asgard.



Chapitre 4 : Le siège du Sanctuaire



Près de cent-quarante Einherjars s’étaient positionnés autour du Sanctuaire. Les sept armées d’Odin, comptant près de vingt soldats chacune, s’étaient réunies pour la première fois depuis des siècles. Tous ces guerriers morts au combat à travers l’histoire, dont l’âme avait été emmenée au Walhalla par les Walkyries après leur mort ; tous ces guerriers attendaient une guerre : le Ragnarok, la guerre de la fin des dieux Nordiques, prévue depuis des millénaires. Pour la première fois, ils sont appelés sur le champ de bataille, au nom d’Odin.

Ils avaient pris place et attendaient, ne pouvant avancer d’avantage à cause de la barrière d’Athéna. Le grand cataclysme allait finalement avoir lieu et face à cette gigantesque armée descendu d’Asgard se dressent sept chevaliers d’or, huit chevaliers d’argents, vingt-un de bronze et quatre saintias, deux de bronze et deux d’Argent.

Malgré ses efforts, Athéna ne put maintenir d’avantage sa barrière sur une zone aussi étendu. Le cosmos de la déesse commença à perdre du terrain, et les troupes d’Odin pénétrèrent l’île du Sanctuaire. Voyant le pouvoir d’Athéna s’affaiblir peu à peu, il ne fallut pas longtemps à Odin pour comprendre à quel point la barrière était fragile. Il usa de son arme divine, la lance de Gungnir, pour briser le dôme de cosmos d’Athéna. Les Einherjars d’Odin balayèrent les quelques chevaliers de bronze et d’argent en faction et avancèrent toujours plus loin sur le domaine d’Athéna. C’est alors que l’armée dévastatrice d’Odin atteint les portes d’un village en bordure du Sanctuaire, le village de Rodorio.



Chapitre 5 : Le Champ de Rose et la forêt sans fin



Ne voulant pas mettre en danger une population civile et innocente, alliée ou nom à Athéna, le dieu Odin ordonna à ses sept armées de se séparer en contournant le village. Trois armées prendraient la route à l’Est, et trois autres prendraient la route allant vers le Sud, à travers la forêt. La dernière armée resterait avec le dieu seigneur d’Asgard devant les portes du village.

Athéna avait anticipé la décision de son ennemi. Elle savait très bien qu’Odin était un dieu protecteur, qu’il n’impliquerait pas des civils, encore moins de simples humains, dans une de ses guerres. C’est d’ailleurs pour s’en assurer que les chevaliers avaient d’ores et déjà reçu l’ordre de pas pénétré dans le village de Rodorio pendant toute la durée des combats. Ainsi les trois premières armées d’Odin devraient traverser la forêt où les attendaient un chevalier d’or. Trois autres de ses armées devraient traverser un autre obstacle de taille : le champ de roses du démon, héritage des chevaliers des Poissons. Le chevalier d’or en question avait rendu son armure trois années auparavant, il accepta cependant une nouvelle fois de reprendre les armes, à la demande d’Athéna.

Les trois premières armées d’Odin arrivèrent à l’orée de la forêt de Rodorio. Bien que ressentant une étrange sensation, ils pénétrèrent dans les ombres inquiétantes, passant entre les arbres noueux. Ils ont marché tout droit, sans croiser le moindre chevalier, ni un quelconque garde. Il n’y avait pas âme qui vive dans cette forêt, pas un animal, pas un bruit… Rien. Lorsqu’ils virent la sortie des bois, ils crurent être enfin être arrivé aux portes Sanctuaire. Ils se rendirent vite compte qu’ils étaient revenus sur leurs pas, retournant près des portes de Rodorio. Comment expliquer un tel mystère ? S’était impensable, soixante guerriers avaient, sans le remarquer, tourné en rond. Les trois Guerriers Divins d’Odin, qui commandaient les trois armées présentes, étaient plus que décidés à comprendre cet étrange phénomène. Ils s’enfoncèrent à nouveau dans la forêt, jurant de ne pas se laisser prendre une deuxième fois pas le même tour.

Pendant ce temps, arrivant au bout de la route de l’Est, les Einherjars commencèrent par ressentir un étrange parfum de rose, quelques pétales voletants autour d’eux. Leur surprise se fit ressentir lorsqu’ils arrivèrent à l’entrée d’un incommensurable champ de roses rouge. Devant eux s’étendait des pétales pourpres à perte de vue. Amusez par une défense semblant aussi faible, une dizaine d’Einherjars ne précipitèrent tout d’un coup, marchant sur les pétales écarlates. À la surprise générale, une minute ne s’était pas écoulée, qu’ils tombèrent raide mort. Mais au-delà de ces cadavres mystérieux, une silhouette était apparue au milieu de cette myriade de fleurs. Le chevalier d’or des Poissons, tout du moins celui qui le fût quelques années auparavant, avait accepté de reprendre son ancien poste. C’est sans son armure d’or qu’il se dressait sur la route des envahisseurs du Sanctuaire, une rose rouge dans la main.

Au même moment, les troupes d’Odin traversant la forêt étaient de nouveau revenues sur leurs pas. Cette fois encore, ils avaient traversé les bois pour se retrouver à leur point de départ. Ne pouvant supporter d’avantage cette comédie, Bror, guerrier divin des Corbeaux commandant l’armée du même nom, se décida à s’occuper personnellement de l’auteur de cette plaisanterie. Expert en illusion et en manipulation dimensionnelle, il débusqua le chevalier des Gémeaux, alors que celui-ci se trouvait dans la troisième maison du Zodiaque, et entreprit de l’affronter directement. Ce faisant, le chevalier d’or ne pouvait plus maintenir son illusion, et les trois armées d’Odin purent finalement traverser la forêt.

Dans le champ de rose du chevalier des Poissons, la bataille venait à peine de commencer que les Einherjars avaient déjà compris à qui ils avaient à faire. Egil, guerrier divin à l’épée flamboyante commandant l’armée aux vingt lames, s’avança vers l’ancien chevalier d’or. D’un coup d’épée, il déclencha un violent brasier, brûlant rose après roses… L’odeur de la fumée vint supplanter celle des roses démoniaques. Alors que le protecteur du Sanctuaire se retrouva aux prises avec le guerrier divin, les Einherjars continuèrent leur chemin vers le Sanctuaire d’Athéna. Parmi eux, quelque vingt-sept guerriers d’Odin périrent à l’extrémité de l’ancien champ de fleur, une rose écarlate fichée dans le cœur. Bien que puissant, l’ancien chevalier des Poissons rendit l’âme, non sans avoir empoissonné son adversaire, avant de périr transpercé par l’épée flamboyante du Guerrier Divin.



Chapitre 6 : A la sortie de la forêt



Ils attendaient sur place depuis plusieurs heures, lorsque les armées d’Odin daignèrent sortir de la forêt. En tout, vingt-un chevaliers de bronze et d’argent étaient mobilisés de l’autre côté de la forêt. Le Grand Pope leur avait formellement interdit d’y pénétrer, ils devaient donc attendre l’arrivé de leurs ennemis. Finalement, ceux-ci apparurent enfin et la bataille éclata.

Un chevalier d’or avait quitté les douze maisons pour se confronter directement aux armées d’Odin. Le chevalier d’or des Gémeaux, s’étant finalement débarrassé du guerrier divin des Corbeaux, a choisi de continuer son entreprise face à ses ennemis. Il dut se confronter aux deux guerriers divins commandant les armées présentes : Eiliv du Roi Draugr et Esben de Skoll. Cette première grande bataille entre Odin et Athéna fut terrible et les pertes immenses dans les deux camps. Les Einherjars étaient des combattants farouches et déterminés, par trois fois supérieurs en nombre aux chevaliers présents. Les défenseurs du Sanctuaire durent faire appel à toute leur volonté pour affronter leurs ennemis.

Finalement, après un long combat, le chevalier d’or des Gémeaux fut vaincu, terrassé par le guerrier divin du Roi Draugr. Quinze chevaliers de bronze et d’argent périrent également lors de cette bataille. Après cela, les survivants ce replièrent vers le Sanctuaire, poursuivis par les trente-huit Einherjars survivants des trois armées.



Chapitre 7 : La mission qui tourne court



Dans le but de mettre fin aux combats, les chevaliers d’or du Verseau et du Lion sont envoyés à l’extrême Nord de l’Europe. Puisque Balmung avait été dérobé, le coupable devait être retrouvé pour mettre fin à la guerre. Ainsi, sur ordre du Grand Pope, les deux chevaliers d’or sont envoyés en mission, discrètement suivis par deux Saintias d’Athéna.

Depuis quelques jours maintenant, le dieu Loki avait cessé de faire parler de lui. Plus personne ne l’avait vu ni entendu depuis le jour où il dénonça les chevaliers d’Athéna comme voleur, ce qui était fort inhabituel… Il n’y avait plus eu de catastrophe à Asgard, aucun tour ni aucune mauvaise farce, ce qui ne présageait rien de bon… Alors même qu’Odin était absent et que les dieux Ases concentraient leur attention vers la guerre qu’il menait, nul ne se doutait de la vérité.

Loki était introuvable et pour cause : il avait pris possession d’un être humain et observait silencieusement les combats, depuis le sommet d’une des montagnes du Sanctuaire. Il était plus que ravis, la situation ne pouvait être meilleur pour lui ! Il avait enfin son chef d’œuvre, et attendait l’acte final de cette pièce macabre avec la plus grande attention. Il fut découvert, du haut de sa montagne, par deux gardes du Sanctuaire. Jamais on ne retrouva les cadavres des deux serviteurs d’Athéna, mais leur sacrifice fut inestimable.

Ils n’étaient pas encore sortis du Sanctuaire, lorsque les deux chevaliers d’or ressentir, l’espace d’un instant, une cosmos-énergie loin des combats, aux frontières du Sanctuaire. Malgré leur mission, les deux hommes firent un détour par le point d’observation où se trouvait Loki, craignant une autre invasion d’Einherjars.



Chapitre 8 : La maison du Cancer, le feu de l’âme



Pendant ce temps-là, trois des armées d’Odin, ce qu’il en restait du moins, étaient parvenues à traverser les trois premières maisons sans aucune difficulté, après avoir traversé le champ de rose empoisonnées. Lorsqu’ils arrivèrent au seuil de la quatrième demeure, ils ressentirent une étrange sensation. Le précédent chevalier du Cancer était mort devant l’un des piliers de Poséidon. Son disciple venait d’achever son entraînement grâce au chevalier d’or du Sagittaire et avait obtenu son armure à peine un an au paravent.

Lorsque les premiers Einherjars arrivèrent, il les vainquit sans aucun problème. Mais il dut rapidement se mesurer à Gunnar, guerrier divin du Berserker et Lennark du Seigneur Dragon. Tandis que le guerrier du Berserker restait dans le temple pour se mesurer au chevalier d’or, celui du Seigneur dragon et les reste des trois armées avançaient déjà vers le suivant.

Le guerrier du Berserker était puissant, mais son réel atout était qu’il était incapable de ressentir la douleur, si bien que les coups semblaient sans effet sur lui. Le chevalier du Cancer utilisa donc le pouvoir ancestral des chevaliers du Cancer : les flammes bleues. Elles dévorent les âmes, sans toucher à l’enveloppe charnelle. C’est donc avec grande peine que le chevalier d’or réussit à vaincre son adversaire. Mais il ne put partir à la poursuite du reste des envahisseurs, déjà les survivants de trois autres armées d’Odin arrivaient jusqu’à sa maison.

À présent, le chevalier d’or dû affronter les guerriers divins du roi Draugr, le manipulateur de fantômes, et de Skoll, à la morsure fulgurante. Désavantagé dans son propre combat, le chevalier du Cancer ne put empêcher le reste des Einherjars de continuer vers la maison suivante. Ce fut un long combat, les trois combats y mirent toutes leurs forces. Mais il n’y eu aucun survivant. Sentant la mort venir, le chevalier du Cancer utilisa son feu bleu, brûlant les centaines de fantômes du guerrier divin du roi Draugr. Le brasier était devenu tel, que le chevalier d’or ne pouvait plus le contrôler. Tout comme ses deux adversaires, son âme fut dévorée par les flammes. La maison du Cancer tout entière brillait d’une lueur bleutée, alors que les flammes détruisaient toutes les âmes qui s’y trouvaient.



Chapitre 9 : Loki, le faux dieu d’Asgard



Lorsque les deux chevaliers d’or arrivèrent jusqu’à lui, Loki fut victime de son propre plan. Pensant qu’ils avaient découvert sa fourberie, il leur dévoila toutes ses intentions. Les chevaliers du Lion et du Verseau, ainsi que les deux Saintias qui se tenaient dans l’ombre, apprirent comment il s’était emparé de l’épée de Balmung, ainsi que le mensonge à l’origine de cette guerre. Ainsi, les chevaliers d’Athéna comprirent que l’arme à sa ceinture n’était autre que l’épée d’Odin.

À cela, les chevaliers d’or savaient qu’ils devaient à présent affronter le dieu Ase. Loki, lui, ne comptait pas les laissés contrecarrer son plan ! C’est ainsi que le combat commença… Enfin, ce qui devait être un combat. Les chevaliers d’or ne parvenaient pas à approcher du dieu. Pires, leurs attaques leur étaient systématiquement renvoyées. Au cours de cette bataille, Loki faillit abattre le chevalier d’or du Verseau, mais fut arrêté au dernier moment par la Saintia d’argent des chiens de chasse, qui parvenait à lire des fragments de pensées du dieu. Ce don lui fut fatal, lire dans l’esprit des dieux est insupportable pour les êtres mortels, son propre cerveau fut broyer par celui de Loki.

La deuxième Saintia, de la constellation de la Colombe, se joignit aux deux chevaliers d’or dans leur combat. Cela ne fit aucune différence, les trois protecteurs d’Athéna étaient incapables de faire quoi que ce soit pour vaincre le dieu maléfique. Celui-ci s’amusait avec eux, renvoyant tous leurs coups ou les faisant s’attaquer les uns les autres. Maître des illusions et de la magie, il les faisait tourner en bourrique.

Alors que Loki était enfin prêt à en finir, un homme apparut entre le dieu de la malice est les trois chevaliers d’Athéna. Portant un casque d’or et revêtu d’une toge blanche, le Grand Pope était arrivé sur le champ de bataille. Il était accompagné de la Saintia en cheffe du Centaure, la réincarnation de Chouette, fidèle messagère d’Athéna sur l’Olympe. La cheffe des Saintias avait ouvert un passage dimensionnel pour amener le Grand Pope jusqu’à l’immense cosmos que combattaient les deux chevaliers d’or.

Loki savait que si un seul d’entre eux parvenait à s’enfuir, sa ruse était fichue… Et lui aussi ! Il redoubla de puissance, prenant enfin le combat au sérieux. Mais ce n’était pas pour se battre que le souverain du Sanctuaire avait quitté Athéna. Inquiet quant à la présence d’un autre dieu Ase au Sanctuaire, il avait choisi d’intervenir directement dans les combats. Il tenait dans ses bras un petit coffret noir et avait bien l’intention d’y enfermer l’âme du dieu.

Malheureusement, ou heureusement, Loki comprit la ruse. Voulant abattre le Grand Pope, il transperça le coeur de la Saintia de la Colombe avec l’épée de Balmung. Cette erreur de sa part, permis au chevalier d’or du Verseau de reprendre l’arme d’Odin et finalement, c’est avec celle-ci qu’il porta un coup fatal au corps humain qui abritait l’esprit du dieu maléfique. Grace au coffret béni par Athéna, le représentant de la déesse enferma Loki, scellant le couvercle par un sceau. Le Grand Pope et les deux chevaliers d’or suivirent la Saintia du Centaure à travers un passage dimensionnel, jusqu’au Palais, d’où Athéna observait ses ennemis avancer dans les douze maisons.



Chapitre 10 : La maison de la Vierge, une victoire éphémère



Pendant qu’un combat se déroulait en bordure du Sanctuaire, les armées d’Odin avaient gagné la Maison de la Vierge, suivit de près par le dieu en personne et sa septième armée. Arrivés à la sixième maison, ils durent se mesurer au protecteur du Temple. Ce dernier n’avait aucune envie de salir les dalles de son temple avec du sang. Il invita donc les guerriers d’Odin à venir dans le Jardin avoisinant la maison de la Vierge.

C’est le guerrier divin du Seigneur Dragon qui se dressa devant lui. C’était un ancien guerrier qui avait appris une technique légendaire, capable de manipulé les vents à son grès. Un combat mémorable se déroula, le chevalier de la Vierge et le guerrier divin s’affrontaient de toutes leurs forces. L’un et l’autre semblait ne jamais vouloir abandonner et se battre jusqu’à la mort. Mais finalement, gravement blessé, le chevalier de la Vierge réussi à vaincre le guerrier d’Odin et à se débarrasser de la plupart des Einherjars qui lui faisaient face. C’était une victoire bien amère, le guerrier divin d’Odin avait perdu ses cinq sens et était incapable de continuer le combat, tel un mort vivant. Le protecteur d’Athéna pensait en avoir enfin terminé, avec les Einherjars d’Odin.

Cependant, au même moment, le Seigneur d’Asgard et sa dernière armée encore en état de combattre arrivèrent dans la maison de la Vierge. Le dernier des sept guerriers divins, Siegfried de la Walkyrie, se débarrassa du chevalier d’or qui gardait la demeure, qui n’était plus vraiment en état de combattre après son dernier affrontement. Cependant, refusant de reculer devant les envahisseurs, le chevalier d’or marqua son arrêt de mort. Il ne resta de lui que l’armure d’or de la Vierge, nageant d’une mare de sang. Le dieu Odin et ses Einherjars avancèrent alors vers la septième maison : celle de la Balance.



Chapitre 11 : Le dernier combat



Il leur fallut un certain temps pour gravir les marches séparant les deux maisons, la barrière dimensionnelle gênant énormément les déplacements au goût d’Odin. Ils arrivèrent jusqu’à la septième maison du zodiaque, devant laquelle les attendait le chevalier de la Balance, près au combat. Il était décidé à ne laissé personne franchir le seuil de sa demeure. Le guerrier divin de la Walkyrie s’avança alors vers lui. Siegfried était un guerrier légendaire qui vainquit autrefois un puissant dragon au Nord. Le sang de la bête, recouvrant son corps, l’aurait rendu immortel par la suite. Ainsi donc, le chevalier d’or avait beau frappé, mettre en pièces l’armure Ase que portait le guerrier divin, il n’arrivait pas à le blesser le moins du monde.

De son côté, le guerrier divin compris qu’il aurait beaucoup de mal à abattre le chevalier d’or, de par la résistance exceptionnelle de son armure. Mais la lance du guerrier divin de la Walkyrie finit par percer la protection du chevalier d’Athéna, à l’emplacement du coeur. Il ne dû la vie sauve qu’à l’exceptionnelle résistance de son armure sacrée. Mais ce coup sembla familier au chevalier d’or, qui comprit enfin comment vaincre son adversaire.

Le chevalier de la Balance se rappela alors de la légende. Siegfried était devenu immortel, mais une feuille lui avait donné un point faible, au niveau du cœur. Les deux adversaires, l’un armée du trident du Pardon, l’autre de la Lance de la Walkyrie, s’élancèrent, tentant de transpercer le cœur de l’autre. Ce dernier assaut fut cependant stoppé nette, un mur de lumière s’élevant entre les deux combattants. Une voix se fit alors entendre à travers les douze maisons, résonant à travers toute la montagne.

La déesse Athéna ordonnait à tous les chevaliers d’or présents dans le Zodiaque d’or de laisser passer Odin et son armée. Plus un seul combat ne devait pas avoir lieu, le sang ne devait plus couler. La déesse de la guerre elle-même invitait Odin à traverser les douze maisons, escortées par les deux derniers chevaliers d’or se trouvant sur son chemin.



Chapitre 12 : Le traité



Interloqué par la demande d’Athéna, les deux derniers chevaliers d’or présents dans les douze maisons du Zodiaque laissèrent passer le dieu d’Asgard, lui-même surprit de la réaction de la déesse. Pourquoi maintenant, après un si long combat ? Alors même que les deux divinités avaient perdus autant de guerriers, pourquoi stopper la bataille si soudainement ?

Ils traversèrent enfin la maison des Poissons, se dirigeant vers le Palais où les attendait Athéna. C’est dans la grande salle du Grand Pope que la déesse de la guerre, assise sur le trône, était accompagnée du chevalier du Lion, la prison de Loki dans les mains, et de celui du Verseau tenant l’épée de Balmung.

Lorsqu’il apprit la vérité de la bouche d’Athéna, le seigneur d’Asgard fut pantois. Athéna libéra alors l’esprit du dieu de la malice du coffret, lui seul pourrait révéler la vérité. Odin lui somma de tout lui dire, le menaçant des plus terribles châtiments s’il lui mentait à nouveau. Contraint, Loki raconta toute l’histoire, la vérité fut enfin dévoilée. Le dieu suprême d’Asgard ne savait quoi dire après avoir déclaré une guerre pour rien lorsqu’on y réfléchie bien.

Athéna et Odin conclurent alors un pacte de non-belligérance, afin que jamais plus leurs deux armées ne s’affrontent. Afin de scellé cet accord, Odin jura de protéger la terre en gelant éternellement les deux pôles de la planète, problème qui persistait chaque année un peu plus depuis le grand déluge de Poséidon. Le seigneur d’Asgard contribuerait ainsi à maintenir l’équilibre de la planète. Il s’infligea cette tâche comme punition et rétribution, envers tous les chevaliers qu’il avait emportés dans sa colère injustifiée.

En contre-partit il demanda à Athéna un service qui lui tenait particulièrement à cœur. Il avait compris qu’il pouvait avoir toute confiance en la déesse de la Guerre, qui avait prouvé son sens de l’honneur et du devoir dans cette guerre. Depuis des temps immémoriaux, le Ragnarok, la fin des dieux d’Asgard, était annoncé par une prophétie. Athéna s’engagea ainsi à veillé sur les territoires du Grand Nord, protégés par Asgard, si jamais les dieux Ases n’étaient plus en mesure de le faire. Il est dit que, la remerciant d’avoir accepté, il envoya au Sanctuaire une meute de Loups sacrés, symbole de l’union éternel entre le royaume d’Odin et le Sanctuaire d’Athéna.

Après cette terrible guerre, Loki fut emprisonné dans les profondeurs des geôles d’Asgard, enchaîné par Odin lui-même. Le père de toute chose bannit à tout jamais le dieu maléfique du panthéon Nordique, reniant le pacte qu’il avait fait avec lui. Ce n’est que bien plus qu’il ne sera libéré, entrainant le Ragnarok dans ses desseins démesurés…Mais ceci est une autre histoire.


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IIIème siècle : La Guerre entre la déesse Athéna et le dieu Odin
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