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 Vème siècle : L'ère du Chaos, l'éveil des Géants

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Dimitri

Dimitri


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Feuille de personnage
Royaume: Royaume d\'Athéna

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MessageSujet: Vème siècle : L'ère du Chaos, l'éveil des Géants   Vème siècle : L'ère du Chaos, l'éveil des Géants EmptyJeu 9 Mai - 18:50

La Gigantomachie, l’aube de l’ère du Chaos


Vème siècle : L'ère du Chaos, l'éveil des Géants Gigant10
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Artistes :
-Marco Albiero pour les Géants
- Logo officiel de Minecraft
- Logo officiel de Saint Seiya
- camille Addams pour le Grand Pope
- camille Addams pour le chevalier de Bérénice
- Naruttebayo67 pour les Chevaliers d’or
-Uniblue pour la déesse Athéna
-Jeremiah pour le montage

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Prologue :



Depuis des siècles à présent, la déesse Athéna et ses fidèles chevaliers protecteurs s’étaient efforcés de vaincre, sans relâche, tous les ennemis qui affluaient pour s’emparer de la terre. Mais cette fois, un ennemi plus dangereux encore allait apparaître, préparant sa venue dans les ténèbres. Depuis des générations, le véritable adversaire de la déesse de la guerre s’était évertué à manœuvré dans l’ombre, afin de s’emparer de la terre une fois pour toute. Alors qu’une nouvelle génération de chevaliers avait vu le jour, l’ère du Chaos était sur le point de s’abattre sur terre. Les dieux eux-mêmes ne sauraient y échapper, les Olympiens ne seront pas les seuls à souffrir de cette sombre période de l’histoire.

Bien au-delà du Sanctuaire et des guerres saintes menées par les dieux de l’Olympe, loin, dans une autre dimension, le Ragnarok éclata à Asgard. Depuis des temps immémoriaux, il était dit que : « Lorsque les saisons cesseront de changer et que l’hiver régnera en maître pendant trois ans, le monde sera plongé dans des guerres effroyables. La soif du pouvoir absolu dressera les hommes contre les hommes, les frères contre les frères, toutes la planète sera en proie à la folie, sombrant dans le gouffre béant de l’horreur. ».

La terre trembla sur toute sa surface, les montagnes s’effondrèrent sur elles même et tous les liens cédèrent, libérant le loup terrifiant, Fenrir, et le dieu maléfique, Loki. Le serpent monde, Jörmungand, émergea des eaux de la planète, inondant les terres et la déesse des morts, Hell, sortit de son royaume sous-terrain pour se joindre à son père, Loki. Les géants du givre et de roche ainsi que Surt, le démon des flammes, et ses guerriers furent à leurs côtés et tous formèrent la plus terrible armée que la terre est jamais portée. Le dieu Odin réunit tous les dieux Ases et l’armée d’einherjars pour l’affrontement final. Le crépuscule des Puissances, annoncé bien des siècles plus tôt, a finalement eu lieu. La bataille des dieux n’épargna personne, et la légendaire cité d’Asgard fut entièrement détruite. L’ère des dieux s’achevait au Nord de l’Europe, celle des hommes pouvait dès maintenant commencer.

Au terme de cet affrontement sanglant, seul quelques dieux restaient, parmi lesquels Odin et Loki, bien que leurs corps mythologiques fussent anéantis dans les combats. Odin enferma l’esprit de Loki dans une Urne sacrée, qu’il cacha dans les profondeurs du palais de Walhalla, sur terre. Le dieu abandonna son armure et cacha sa lance divine, afin que nul ne puisse s’en emparer. Il se plongea alors dans un sommeil éternel, tout en continuant de veiller sur son pays, gelant les glaciers des deux pôles, afin de respecter l’accord passé avec Athéna. Les survivants de ces effroyables massacres choisirent de demeurer à l’extrême Nord de l’Europe et y fondèrent le royaume d’Asgard, en mémoire de la cité éternelle détruite lors du cataclysme.



Chapitre 1 : Athéna, une promesse salutaire



Sentant le retour de forces divines et maléfiques dans le monde, la déesse de la guerre se réincarna à nouveau au Sanctuaire. Ce dernier avait connu une période de paix pendant ces cinquante dernières années, une période qui avait permis l’avènement de soixante-quinze chevaliers autour du Grand Pope. Cette fois, les douze chevaliers d’or étaient bel et bien réunis dans le Zodiaque d’or. Le Grand Pope, Raion, ancien chevalier d’or du Lion, a observé la réincarnation d’Athéna apparaître sur terre, un soir de pleine lune. Le même soir, alors que les treize étoiles de Pégase brillaient dans le ciel obscur, un garçon vint au monde à l’Est de la Grèce.

Seize années plus tard, alors que la déesse de la Guerre s’éveillait peu à peu dans sa réincarnation, le Sanctuaire établi pour la première fois de véritables liens avec l’ensemble des nations de la planète. Les chevaliers, qui étaient devenus une légende, devinrent réalité pour les dirigeants de ce monde. Le Sanctuaire pu ainsi continuer sa mission de protection, sans être inquiété par les formalités humaines.

A la même époque, soucieuse du devenir du Royaume d’Asgard, privé de ses dieux et sans défense, la déesse Athéna fit en sorte de tenir sa promesse. Une unième fois, elle se rendit sur le continent de Mu, afin de demander l’aide de ses habitants. Elle commanda aux légendaires Alchimistes de puissantes nouvelles armures pour protéger Asgard. En tout, vingt armures furent alors forgées pour le royaume du grand Nord, vingt armures prenant le nom de God Robes (les vêtements divins) et divisées en deux grands ordres.

Les sept premières, les plus puissantes, seraient placées sous la protection des sept étoiles principales de la constellation de la grande Ourse et serviraient de gardienne au dieu Odin. Elles furent nommées selon l’alphabet grec, chaque lettre accompagnant le nom d’une étoile. Il existait cependant une huitième armure, aussi puissante que les sept précédentes, une copie de l’armure de Dzêta, représentant l’étoile secondaire de cette dernière, Alcor. Le guerrier qui serait amené à la porter aurait pour tâche de seconder et protéger le guerrier divin de Dzêta jusqu’à sa mort, prenant alors sa place si nécessaire. On raconte parfois que le pouvoir de ces armures était si grand, qu’il équivalait celui des armures d’argent du Sanctuaire.

Les douze suivantes ressemblaient beaucoup aux huit armures de la Grande Ourse, à la différence qu’elles n’étaient liées à aucune étoile ou constellation dans le ciel Leur résistance et leur puissance n’en étaient pas pour autant amoindrit, ayant une solidité équivalente à une armure de bronze. Dotés d’armes surpuissantes, contrairement à leurs pairs, leurs porteurs étaient les protecteurs du Royaume d’Asgard.

Les guerriers qui seraient appelés à porter les God Robes, en hommage aux généraux d’Odin de jadis, seraient baptisés « Guerrier Divin ». Ces armures furent inspirées du bestiaire fabuleux d’Asgard et possédaient de grandes similitudes avec celles des chevaliers d’Athéna. En revanche, à l’instar des écailles des guerriers de Poséidon, elles appelaient à elle celui que le seigneur d’Asgard leur avait destiné. Cet ultime héritage des légendaires Alchimistes est ce qui restera comme la parfaite union entre les techniques du peuple de Mu et celles de l’Atlantide de jadis.

Une autre invention des Alchimistes du continent de Mu fut grandement appréciée. Chacune des sept principales armures fut munie d’un saphir d’Odin, représentant l’une des sept étoiles principales de la Grande Ours. Lorsqu’un grand danger menacera Asgard, les sept guerriers divins placeront les sept pierres sur la statue du dieu Odin. A ce moment-là l’armure de ce dernier, munie de la légendaire épée de Balmung, sera libérée afin de protéger le royaume de ses envahisseurs. La légende raconte que les armures des guerriers divins sortiront des profondeurs l’écorce terrestre, gelé par les vents du Nord, lorsque le représentant d’Odin jugera que le Royaume d’Asgard doit faire face à une terrible menace.

Mais, la nouvelle demande d’Athéna ne fut pas accueillie de la même manière chez tous les Alchimistes du continent. Certains d’entre eux ne pouvaient supporter que la déesse de la Guerre s’appuie sur eux pour obtenir de nouvelles armes. Pire encore ! Les chevaliers venaient en ces lieux à chaque fois que leurs armures étaient endommagées, sans tenir compte de la valeur du travail qu’avait représenté la conception des quatre-vingt-huit armures ! S’en été trop pour eux. C’est ainsi que naquirent des Alchimistes rebelles à la déesse de la guerre.



Chapitre 2 : Le réveil de la Mythologie



Dans les profondeurs du monde souterrain, aussi éloigné de la terre que la terre l’est du ciel, un homme s’est présenter devant les portes du Tartare. Le Tartare… Ce lieu, situé au plus profond de la terre, avait été remodelé en une véritable prison. Un triple rempart d’airain l’encerclait entièrement ; deux fleuves, le Cocyte et le Pyriphlégéthon, lui servaient de douve. Enfin, Poséidon ferma autrefois l’entrée par une lourde porte de fer, empêchant ses résidents de fouler un jour le seuil de bronze de cette fosse. Cette prison retenait en son sein tous ceux, mortels et dieux, qui avaient osé défier Zeus. Mais à présent le seigneur des cieux était absent, nul n’avait entendu parler du mettre de la fondre depuis fort longtemps. C’est avec cette rassurante conviction que le dieu, revêtu d’une armure sombre à trois paires d’ailes, ouvris les portes du Tartare. Lentement, les battants de fer au seuil de bronze s’ouvrirent, laissant place à une obscurité insondable.

Tous, ils sortirent un par un de la prison souterraine. Il y a bien longtemps, à l’ancienne époque des temps mythologiques, la déesse de la terre, Gaïa, engendra les Géants pour se venger des dieux de l’Olympe qui avaient jeté les Titan dans les profondeurs du Tartare. Après une terrible guerre, que l’on nommera plus tard « Gigantomachie », les Olympiens réussirent à se débarrasser des fils de Gaïa en les enfermant dans les profondeurs de la terre, aux côtés de leurs frères, les Titans. C’est cette armée de créatures en partie divine, tous ceux qui avaient survécu à la Gigantomachie, que le seigneur des Enfers venait de libérer de leur profond sommeil. Tous s’échappèrent des Enfers et gagnèrent la Sicile sous laquelle étaient enfermé leurs maîtres, les Géants Encelade et Typhon.

Le retour des Géants passa inaperçu sur l’Olympe. Pas une déesse, pas un dieu ne se rendit compte de l’évasion de leurs ennemis d’antan. Le plan des Géants était pourtant simple. Ils réussirent à libéré Encelade de sa prison sous le mont Etna. Cependant, leur maître à tous, Typhon, avait été scellé par Zeus lui-même, une protection que les géants, aussi puissants qu’ils fussent, ne pouvaient défaire… Mais Athéna, elle, le pourrait. Le bouclier d’Athéna, Aegis, confié par Zeus dans les temps anciens, pouvait défaire le sceau du maître de l’Olympe.



Chapitre 3 : L’attaque du Sanctuaire



Au Sanctuaire, la déesse de la guerre à immédiatement ressentit le réveil d’Encelade de la prison dans laquelle elle l’avait elle-même enfermé lors de la grande Gigantomachie. Lorsqu’elle envoya trois chevaliers d’or juger la situation sur place, il était trop tard. Les Géants avaient quitté la Scille, Encelade était libéré, et cette antique armée se dirigeait tout droit vers l’île sacrée. La déesse de la guerre réunie autour d’elle tous les chevaliers présents dans cette ère. Qu’ils soient de bronze, d’argent ou d’or, tous les chevaliers d’Athéna avaient été rappelés au Sanctuaire.

Deux jours plus tard, on pouvait déjà apercevoir les Géants, menés par Encelade, approché des montagnes du domaine sacré. Ces créatures gigantesques détruisaient les montagnes et écrasaient les forêts, rien sur terre ne semblait pouvoir les arrêter. Consciente qu’un combat au sein même du Sanctuaire serait catastrophique, principalement parce que le village de Rodorio se trouvait sur le chemin des envahisseurs, la déesse de la guerre et les soixante-quinze chevaliers présents prirent les devants et s’en allèrent à la rencontre des Géants. C’est ainsi que débuta la bataille, dans un lieu surnommé « la terre des constellations » depuis les temps mythologiques. Ces terrifiantes créatures, gigantesques, faisaient parfois plusieurs dizaines de mètres de hauteur, et leur force était suffisante pour fracturer les armures d’or elles-mêmes.

Tandis que les chevaliers d’Athéna affrontaient l’armée de Géants, la déesse de la Guerre fit face à leur chef, son ennemi mythologique : Encelade. Il y a des milliers d’années, la déesse Athéna l’avait vaincu et emprisonné sous l’île de la Sicile, rejoint bientôt par Typhon lui-même. Cette fois, elle l’affronterait sous forme humaine, revêtue de son armure, du sceptre de Niké et d’Aegis, son bouclier. Malheureusement, la bataille ne se déroula pas comme elle le souhaitait. Le Géant, la mit en difficulté dès le début du combat. Elle, ainsi que tous ses protecteurs, furent très vite débordée par leurs adversaires. C’est en effet tout juste si les chevaliers parvenaient à blesser les géants, qui se régénéraient instantanément.

La déesse de la sagesse forma alors une puissante barrière grâce à son cosmos. Elle fit en sorte de protéger les chevaliers qui seraient présents à l’intérieur, espérant ainsi les mettre sur un pied d’égalité avec leurs adversaires. La bataille se poursuivit avec plus de violence encore, faisant des ravages dans les rangs des protecteurs d’Athéna. Si les chevaliers et Athéna parviennent finalement à repousser la première attaque des fils de Gaïa, les pertes sont terribles : onze chevaliers, dont deux d’or, trois d’argent et six de bronze sont tués. Chose étrange pour les chevaliers de l’époque, la plupart des armures sont entièrement mortes dans les combats, pour la première fois de l’histoire.



Chapitre 4 : Redonner vie aux armures



Jusqu’à cet instant de l’histoire, les armures de bronze et d’argent s’étaient retrouvées, à maintes occasions, endommagées pendant les combats…Même les armures d’or avaient été, à de rares moments, fracturées. Il était arrivé que certaines le soit tant, qu’elles ne pouvaient plus se régénérer par elle-même. Dans ces cas extrêmes, les chevaliers devaient se rendre sur le continent de Mu, seul lieu sur terre où il est possible de faire réparer une armure trop endommagée. Cependant, cette fois, les légendaires alchimistes du continent se retrouvèrent devant un cas insoupçonnable : des armures étaient mortes.

Contrairement aux idées reçu, les quatre-vingt-huit armures des chevaliers d’Athéna sont vivantes, animées d’une volonté, de par leur lien avec les constellations du ciel. Là, pour la première fois, des armures avaient été tant endommagées, que ce lien était rompu. Les dégâts étaient tels, que la poussière d’étoiles ne pouvait pas y changer quoi que ce soit. Les armures étaient tout simplement mortes, dénués de volonté. La question qui se posa alors était de savoir comment les restaurer.

C’est un jeune Alchimiste, également chevalier d’or du Cancer, qui découvrit la solution, au cours d’une expérience. Il apprit ainsi que seule une immense quantité de sang de chevalier pouvait redonner vie aux armures détruites. Le sang, mêlé au cosmos surpuissant d’un chevalier, pouvait ainsi apporter l’énergie vitale qui faisait cruellement défaut aux armures mortes. Apprenant cette nouvelle, la restauration des protections sacrées pue enfin reprendre un rythme normal. Bientôt, les chevaliers purent de nouveau repartir au combat.

Et ce combat, il était temps qu’il reprenne. Le chevalier d’or du Bélier était rentré de Delphes où le Grand Pope l’avait envoyé. Là-bas, la Pythie avait répondu à la question d’Athéna, quant à la manière de vaincre les Géants. La réponse, assez énigmatique, conseillait à Athéna d’utiliser la même méthode que lors de la première Gigantomachie. C’est alors que la déesse de la sagesse se souvint. Lors de cette première guerre contre les géants, les dieux s’étaient alliés à un mortel pour vaincre ces créatures. Une prophétie aurait annoncé que seule l’union d’un dieu et d’un mortel pourrait mettre un terme à l’existence d’un Géant. C’est ainsi, les Géants ne pourraient mourir qu’à cette seule condition.



Chapitre 5 : Le stratagème



Les Géants, renforcés par leur désir de vengeance, décidèrent de lancer une nouvelle offensive. Cependant, contrairement à la dernière fois, ils choisirent d’agir en fins stratèges. Une partie des Géants avança à nouveau vers le Sanctuaire. Les autres, se dirigèrent vers un lieu vital pour les chevaliers d’Athéna : le Continent de Mu.

Lorsqu’Athéna ressentit à nouveau l’approche d’ennemis sur ses terres, elle envoya à nouveau l’ensemble de ses chevaliers présents dans les combattre. Cette fois, la donne change. Les chevaliers sont prêts et savent à quoi s’attendre. Les Géants ont perdu l’effet de surprise. Lorsque ces derniers arrivèrent aux frontières de l’île du Sanctuaire, la bataille débuta.

En tout, cinq géants étaient en marche vers le Sanctuaire. Ecrasants tout sur leur passage, ils affrontèrent à nouveau les chevaliers d’Athéna. Cette terrible bataille restera sans aucun doute comme la plus dévastatrice de l’histoire. Certains parleront d’Apocalypse, tant les géants semblaient terrifiants. Les chevaliers usèrent de tous leurs pouvoirs afin de vaincre ces créatures tous droit sortit des ténèbres.

Afin de vaincre les Géants une fois pour toute, Athéna choisie la solution de la dernière chance. Les combats des chevaliers étaient terribles, mais chacun savait qu’ils ne pourraient vaincre à eux seuls les fils de Gaïa. Le but des protecteurs d’Athéna était simplement de placer les cinq géants dans un parfait alignement. Lorsque ce fut enfin fait, du haut du Temple d’Athéna, le chevalier d’or du Sagittaire décocha sa flèche de la Justice, propulsée par la puissance du chevalier d’or, du Grand Pope et d’Athéna. La flèche de lumière fendit les airs, traversant tout le Sanctuaire, vers le champ de bataille. Les géants n’eurent pas le temps de comprendre ce qui allait se passer, le trait lumineux transperça le cœur de chacun d’entre eux, l’un après l’autre.

Cependant, la victoire n’était pas encore donnée, le combat n’était pas terminé. Lorsque les cinq géants se désintégrèrent sous l’onde de choc produite par l’explosion de la flèche d’or, la déesse Athéna apprit que huit autres, commandés par Encelade, se dirigeaient droit vers le continent de Mu.



Chapitre 6 : La bataille du Continent de Mu



L’attaque du Sanctuaire n’était qu’une diversion, un moyen détourné, pour occuper l’esprit d’Athéna. Après le dernier combat au Sanctuaire, les chevaliers devraient à nouveau faire réparer leurs armures. Seulement cette fois, il ne trouverait que des ruines à leur arrivée, Encelade était bien décidé à faire perdre tout espoir à ces humains. Sans armure pour les protéger, le moindre coup d’un Géant leur serait fatal.

En souvenir de l’attaque perpétré il y a bien longtemps par Poséidon vers le continent de Mu, un chevalier d’argent et deux de bronze, envoyés par le Sanctuaire, sont présent en permanence sur les terres des Alchimistes. Cependant, devant la menace des géants, leur présence semblait dérisoire. Lorsque les enfants de Gaïa arrivèrent, comme devant les Marinas du temps jadis, les habitants du peuple de Mu ont combattu, se défendant avec hargne et conviction. Ils envoyèrent toutes leurs armes, toutes leurs inventions. Etonnamment, pendant un moment, ils purent tenir bon. Mais, bien qu’ils purent à ralentir grandement les géants, ceux-ci finirent par atteindre l’île-continent.

Les enfants de Gaïa, bien décidés à en finir, anéantirent tout sur leur passage, ce fut un véritable massacre. Grâce à leur technologie incomparable, les Alchimistes réussirent tout de même l’exploit d’abattre l’un des envahisseurs. Utilisant du sang d’Athéna, un géant mécanique transperça le cœur du Géant Péloréos. Un fils de Gaïa succomba, mais sept autres avançaient jusqu’au cœur du continent. Rapidement, toutes les défenses cédèrent, toutes les barrières se brisèrent. Les cités majestueuses ne furent plus que ruine et désolations. C’est cet instant que choisirent Athéna et son armée, pour venir en renfort aux habitants du continent. La bataille acharnée reprit ainsi, entre les géants et les chevaliers du Sanctuaire.

On se souviendra notamment du combat qui opposa le chevalier d’or du Cancer, l’un des Alchimistes de Mu, contre le géant Aristaios. Le chevalier du Cancer, connaissant le caractère presque immortel des Géants, entrepris de brûler l’âme de son adversaire. Etant d’origine divine, c’est au prix d’un long combat, et grâce au cosmos d’Athéna, qu’il finit par consumer entièrement l’âme de son adversaire.

Un autre combat mémorable fut celui qui opposa le chevalier d’or des Gémeaux, allié à Athéna, contre le géant Olympos. Celui-ci fut envoyé loin, dans les confins du temps et de l’espace, là où nul ne saurait jamais le retrouver. La déesse et le chevalier scellèrent le passage dimensionnel, emprisonnant à tout jamais le géant dans une autre dimension. Mais, bien qu’ils reprenaient peu à peu l’avantage sur leurs ennemis, Athéna et ses chevaliers durent finalement faire face à Encelade, celui qui commande à tous les Géants.



Chapitre 7 : La catastrophe



Un terrible combat éclata entre la déesse de la guerre et le fils de Gaïa. Le géant Encelade éprouvait particulièrement de la rancune pour son ennemie mythologique, la déesse qui l’avait scellé sous une île pour l’éternité, Athéna. Armée de cette haine et de toute sa fureur, le géant tenta de vaincre sa grande ennemie. La violence de ses coups fut telle, que la terre trembla sur toute la surface du continent. Sous la puissance des attaques, le bouclier d’Athéna finit par voler au loin. La déesse savait que son corps mortel ne pourrait supporter les attaques de l’un des plus puissants fils de Gaïa. Elle esquivait chacun de ses coups, et les rendait en lançant de terribles rayons grâce au sceptre de Niké.

Malheureusement, ne pouvant tenir cette cadence indéfiniment, le géant profita d’un instant d’hésitation pour lui lancer une puissante onde de choc. Pour protéger la déesse, qui ne l’aurait pas évité, un chevalier de bronze, celui de pégase, se jeta devant Athéna. Son armure explosa littéralement sous la violence du choc, et le chevalier aurait périt avec elle, si la déesse n’avait pas dressée une barrière protectrice au dernier moment. Le géant, surpris sur le coup, ne vit pas l’attaque lancé par la déesse de la guerre. Un rayon lumineux le frappa de plein fouet, transperçant l’un de ses bras. Le sang de la blessure tomba sur les restes d’armure du chevalier de pégase, qui l’absorba entièrement.

Alors qu’Encelade était sur le point de répliquer à l’attaque d’Athéna, un phénomène incroyable se produisit. Un grondement retentit sur toute la surface du continent. A travers toute l’île, des volcans entrèrent en éruption. Le chef des géants compris alors que les multiples séismes, provoqués par ses frères et lui, avaient déclenchés une réaction en chaîne dans les profondeurs de Mu. La terre se remit à gronder d’une façon effroyable. Elle se fendit, et de la lave brûlante en sortit. Après un terrible tremblement de terre, un gigantesque raz-de-marée se forma près des côtes. Athéna, exténuée par son combat, ne put intervenir que pour permettre aux habitants de quitter l’île. Ses chevaliers emmenèrent les survivants du massacre des géants loin, très loin, du continent. Le souhait fait jadis par Poséidon fut finalement exaucé, les flots, d’une seule vague, submergèrent la terre légendaire, emportant ses secrets dans les profondeurs de l’Océan. Comme l’Atlantide auparavant, le continent de Mu subit un sort plus que funeste et sombra dans les profondeurs marines de l’Océan Pacifique. Le cataclysme fut tel, qu’il emporta un géant, Sykéos, qui ne reparut jamais depuis ce jour, prisonnier des ruines de Mu.



Chapitre 8 :L’ultime bataille



Les quatre géants survivant quittèrent la région, maintenant sous-marine, de l’ancien continent. Ils avaient survécu, comme les chevaliers d’Athéna et leur déesse. Pallas, l’un d’entre eux, pu récupérer le bouclier de la déesse de la guerre, alors que celle-ci s’adonnait à protéger les survivants de Mu. Encelade et ses frères retournèrent en Sicile, où Typhon les attendait, prisonnier du mont Etna. Il était tout disposé à détruire Athéna et ses chevaliers une fois pour toute !

Mais contre toute attente, la déesse de la guerre s’y trouvait déjà. Munie du sceptre de Niké, elle était entourée de dizaine de chevaliers. Toute l’armée du Sanctuaire avait fait le déplacement, du garde le plus insignifiant jusqu’au Grand Pope lui-même. Jamais Typhon ne devrait être libéré, les conséquences pour Athéna et la terre seraient terribles. Que ce soit sur terre ou dans le ciel, tous les dieux seraient menacés.

Dans les temps anciens, après l’échec de l’attaque des géants contre l’Olympe, Gaïa aurait engendré une créature effroyable. Un dieu aussi immense que puissant, capable de balayer le mont Olympe et tous ses résidents d’un revers de la main. Il semblait invincible, ayant la force de se mesurer à n’importe quelle divinité, résistant à toutes les attaques. Alors que tous les dieux fuyaient le champ de bataille, on raconte que le maître de l’Olympe, aidé par Athéna, s’était retrouvé face à face avec le géant, Typhon. Après un rude combat, le fils de Gaïa fut vaincu et scellé par le sceau de Zeus pour l’éternité. Si jamais les géants parvenaient aujourd’hui à le libérer, il est fort peu probable que l’Olympe puisse y survivre. Le seigneur de la Foudre s’était retiré il y a bien longtemps, plus personne ne pourrait s’opposer au plus puissant des géants. La terre serait alors la suivante, l’humanité massacrée sans pitié par les enfants de Gaïa.

Il n’était donc pas question, pour les chevaliers, de laisser un seul géant apporter Aegis, le bouclier d’Athéna, jusqu’à la prison de Typhon. Que ce soit la déesse de la guerre, ou bien les protecteurs du Sanctuaire, tous étaient épuisés. La bataille de Mu avait été une terrible épreuve pour eux. Ils combattirent de toutes leurs forces, parvenant à repoussé les trois géants Agrios, Thoas et Pallas. Cependant, profitant d’un instant de faiblesse, Encelade finit par duper les chevaliers et Athéna elle-même, réussissant à pénétrer jusqu’au cœur de l’Etna, sous les forges mythiques d’Héphaïstos, et bien au-delà de son ancienne prison, là où se trouve la demeure scellée de Typhon. Comme le prédisait la légende, le bouclier de Zeus fit son office. Le rayon lumineux d’Aegis commença à désagréger le sceau du maître de l’Olympe. Les entraves du plus puissant des géants commencèrent à s’effondrer peu à peu, le cosmos de Typhon renaissant.



Chapitre 9 : Le Sceau d’Athéna



a prison de Typhon se brisait, mais la déesse de la guerre ne laissa pas le cataclysme arrivé. Avant que le sceau ne soit entièrement brisé, Encelade est à nouveau transpercé par Athéna, au niveau de la jambe droite. Le bouclier Aegis vole alors de ses mains vers sa propriétaire légitime. Mais il est trop tard. Beaucoup trop affaibli, le sceau de Zeus ne peut plus retenir Typhon.

Le cosmos du géant fit trembler le volcan, puis la Sicile toute entière, le sol commençant à se fissurer sous la pression. La puissance terrifiante de l’ennemi des dieux se fit ressentir jusque dans les profondeurs de la terre. Même aux tréfonds des Enfers, les trois juges auraient levé les yeux vers la surface, tant le grondement était effrayant. Les chevaliers qui avaient accompagné la déesse de la guerre savaient qu’elle se sacrifierait pour empêcher l’ennemi mortel de l’Olympe d’être libéré. Le chevalier de bronze de la chevelure de Bérénice devança Athéna, utilisant son corps, son cosmos, son âme et son armure pour empêcher la libération du fils de Gaïa.

Athéna, comprenant quel sacrifice suprême venait de faire la jeune fille qui voulait la protéger, utilisa l’armure de la chevelure de Bérénice pour scellé définitivement Typhon. Elle insuffla son propre sang à l’armure de bronze, lui octroyant sa protection et le pouvoir de blesser les dieux. Des files d’orichalques s’élancèrent de l’armure et transpercèrent Typhon de toute part, paralysant son corps et son cosmos. Cette prison, bien que temporaire, maintiendrait le géant en respect pendant des siècles et des siècles.

Dans une explosion de lumière, la prison du Géant se referma peu à peu. Cependant, alors qu’il sentait qu’Athéna allait à nouveau l’emprisonner, Typhon comprit qu’il lui faudrait protéger les derniers géants afin qu’ils puissent être présents lorsque ce nouveau sceau se briserait. Il scella ainsi Agrios, Pallas et Thoas dans trois Sanctuaire souterrains en Scythie, au Péloponnèse et en Attique, dans des prisons de stase. Encelade lui-même, fut scellé dans l’Etna par son maître. Finalement, le sceau d’Athéna emprisonnât de nouveau Typhon, la terre cessa de trembler et le cataclysme fut évité. Mais il s’en était fallu de peu, et l’inquiétude d’Athéna demeura intacte. Quelqu’un avait fatalement libéré les Géants du Tartare… Qui dans l’univers serait assez fou pour risquer pareille catastrophe ?

C’est une victoire pour Athéna et le Sanctuaire, une victoire qui aura coûté très cher. Après cette terrible bataille, ainsi que celles qui l’avaient précédé, vingt chevaliers en tout, ainsi que le Grand Pope, ont perdus la vie en affrontant les géants. Cette guerre, qui n’a duré qu’une semaine, marquera l’histoire comme une bataille terrible entre la déesse de la Guerre et les Géants de Gaïa, un combat que l’on ne pourrait même pas qualifier de Guerre Sainte, mais plutôt de lutte effroyable entre les Géants et les Humains. Cette terrible guerre prendra le nom de seconde Gigantomachie.



Chapitre 10 : Trois armures mystérieuses



A la fin des combats, pour récompenser le chevalier qui lui avait sauvé la vie contre Encelade, la déesse Athéna utilisa son propre sang pour restaurer l’armure de bronze de Pégase, morte après avoir reçu de plein fouet la terrible attaque du Géant. Il est dit qu’une fois encore, le sang d’Athéna éveilla de nouveaux pouvoirs dans cette armure, de nouvelles capacités qui se manifesteront avec le temps. Ces nouveaux pouvoirs, conférés aux armures sacrées par le sang d’Athéna, demeurèrent un secret jalousement gardé par le Sanctuaire.

Il y a des siècles et des siècles déjà, lors de la première guerre sainte, le sang de la déesse Athéna s’écoula sur l’une des quatre-vingt-huit armures, alors que son porteur avait protégé la protectrice de la terre de l’un des assauts de Poséidon. L’armure de bronze du Phoenix acquis, ce jour-là, un pouvoir unique, devenant capable de renaître de ses cendres, tel le Phoenix. Ironie du sort, l’armure du Phoenix n’a plus jamais été portée depuis cette tragique histoire, et celle de la Chevelure de Bérénice ne le serait pas non-plus avant des siècles, occupée à maintenir le sceau retenant Typhon.

Les armures de Bronze du Phoenix, de Pégase et de la Chevelure de Bérénice, entrèrent dans l’histoire comme les trois premières armures mystérieuses. Ainsi, certaines légendes naissent de la réalité, mais aucune ne disparaît vraiment tout à fait. Car si nul ne sait qu’elles-sont les armures mystérieuses du Sanctuaire, tous s’accorderont un jour pour leur donnée le nombre de quatre ainsi que des pouvoirs enflammant l’imagination des mortels.



Chapitre 11 : Les montagnes de Jamir



Après les terribles batailles de cette guerre, le Sanctuaire prit en charge les quelques dizaines de survivant du continent de Mu. Il était assez dure de croire que deux jours plus tôt, le continent des Alchimistes connaissait un véritable âge d’or. Ils étaient désormais sans foyer, livrés à eux même. Athéna leurs proposa de demeurer au Sanctuaire, proposition qu’ils déclinèrent. Après la dernière guerre, les survivants de Mu souhaitaient avant tout s’éloigner des champs de batailles et des conflits entre les dieux.

Les derniers habitants de Mu trouvèrent finalement, après de longues recherches, le lieu qui leur conviendrait le mieux pour perpétuer l’héritage des Alchimistes légendaires. Ils élurent résidence dans un lieu méconnu et isolé du reste du monde : Jamir, situé au cœur de la chaîne de montagnes himalayenne, à la frontière de la Chine et de L’Inde. Ce lieu, situé près de la montagne sacrée Jandara, était difficile d’accès pour le commun des mortels. La particularité de cette terre était qu’il s’agissait du seul lieu au monde où l’on pouvait trouver de la poussière d’étoiles, un minerai entrant dans la composition d’une grande partie des techniques et technologie de Mu, comme les armures des chevaliers d’Athéna. Ces dernières étaient devenues très précieuse ; la dernière mine d’orichalque connue sur terre avait été détruite avec le continent de Mu, plus aucune armure ne serait jamais plus forgée par les Alchimistes.

A compté de ce jour, c’est dans cette région sinistre que les chevaliers d’Athéna durent se rendre afin de faire réparer leurs armures, lorsqu’elles sont endommagées. Une tour fut bâtie à cet effet par les descendants des Alchimistes de Mu, afin de perpétuer leur mission en réparant les armures des chevaliers d’Athéna. Ainsi, Jamir, de tout temps, conserva des liens étroits avec le Sanctuaire. Cependant, le chemin pour rencontrer ces fameux réparateurs est long et périlleux, nombreuses sont les embûches sur le chemin des protecteurs d’Athéna. Par cette épreuve, un chevalier prouve qu’il est digne de l’armure qu’il a laissé être endommagé, et apprend par la même occasion la valeur de sa protection sacrée. Les armures, étant vivantes, se doivent autant d’être protégées, qu’elles même protègent leur porteur.



Chapitre 12 : L’île de la Reine Morte, île de la Mort



Trois années après la destruction de Mu, un chevalier en mission dans le Pacifique découvrit une île, juste au-dessous de l’équateur, dans l’archipel des îles Phoenix : l’île de la Reine Morte, île de la Mort. Véritable enfer volcanique, cette île semble être le dernier vestige de l’antique continent du Mu ayant pu survivre au cataclysme d’antan. La majeure partie de l’île semblait être entièrement couverte de roches volcaniques et de lave en fusion. Les températures extrêmes étaient la pire des tortures pour les êtres vivants.

Pourtant, près du cœur du grand volcan, d’étranges armures entièrement blanches, presque vierge dirait-on, furent découvertes. Des copies d’armures de chevalier qui n’avaient jamais été achevées. Ce volcan était la première forge, là où tout avait commencé. C’est ici, sur ce bout de continent, que les quatre-vingt-huit armures avaient été forgées. Les centaines d’armures qui y étaient entreposées étaient les prototypes défectueux, inutilisables ou imparfaits, servant autrefois de base à la conception des protections sacrées définitives. Devant cette découverte primordiale, le Sanctuaire tenta de récupérer ces prototypes d’armures, mais il était trop tard.

Ayant eu vent de la découverte de l’île de la mort, de nombreux guerriers écartés de l’ordre de la chevalerie à cause de leur cruauté ou de leur force trop superficielle, se rendirent sur place. La noirceur de leurs âmes n’avait pas de limites, les ténèbres de leurs cœurs étaient telles, qu’ils contaminèrent les prototypes d’armures. De couleur blanche à l’origine, elles se teintèrent peu à peu de noir. Ces guerriers revêtirent les sombres protections et fondèrent l’ordre renégat des chevaliers noirs. Se sentant invincibles, ils entreprirent de préparer une gigantesque attaque contre la terre, pour en devenir les maîtres absolus.

Voulant à tout prix éviter une nouvelle guerre, Athéna choisie d’isoler l’île de la Reine Morte. Elle dressa autour de l’île le même type de barrière qu’autour du Sanctuaire, afin de couper le repère des chevaliers noirs du reste du monde. Elle ordonna également à ce que le Sanctuaire dépêche sur place un guerrier suffisamment fort pour pouvoir tenir les chevaliers renégats en respect. C’est ainsi qu’accompagné d’un contingent de soldats, le chevalier d’argent de Cerbère se rendit sur l’île de la mort. Athéna lui remit également un masque, symbole de son titre de Gardien de l’île.

A travers le temps, le masque se transmit à chaque guerrier que le Sanctuaire jugeait suffisamment fort pour empêcher les chevaliers noirs de répandre la terreur et la désolation sur terre. Ce masque, plus qu’un symbole, possédait le pouvoir de purifier les armures noires du sombre cosmos qui les recouvrait, les rendant inertes.

Voyant l’efficacité de cet isolement pour contenir les chevaliers noirs, le Sanctuaire utilisa l’île de la Reine morte comme prison pour accueillir de nombreux criminels, comptant sur la terre infernale pour les tenir en respect.



Chapitre 13 : Dans l’Ombre



Alors que de nombreuses âmes franchissaient la porte des Enfers, s’approchant de l’Achéron, le dieu Hadès apparut devant elles, sous la forme d’un esprit. Il leur promit la vie éternelle, le pouvoir et la puissance s’ils acceptaient de rejoindre sa puissante armée de spectres. Comment refuser, lorsque l’on sait que leur avenir dans les Enfers ne serait que souffrances et malheur ? Parmi toutes les âmes, trois choisirent de trahir leur alliée, Athéna.

Les trois anciens Alchimistes de Mu, ceux-là même qui avaient participé à la fabrication des God Robes, acceptèrent l’offre de l’empereur des ténèbres. Le dieu des Enfers comptait bien profiter de leurs talents en tant que concepteur d’armures. Il leur remit à chacun un surplis, la protection sacrée des guerriers de son armée. Ces trois spectres furent alors les premiers à qui Hadès apprit la vérité sur les surplis. Tout, dans les moindres détails, fut confié à leurs bons soins. Chacun d’entre eux devint ainsi le réparateur de surplis attitré à l’une des trois armées des Enfers.

Déjà cent-sept, l’armée d’Hadès comprenait enfin cent-sept guerriers prêts à combattre ! Il ne manquait plus qu’une dernière âme, un dernier guerrier, pour enfin composer l’armée invincible et immortelle des cent-huit spectres. L’avenir, pour le dieu des Enfers, était tout tracé mais il restait encore une étape pour que son plan puisse fonctionner, une nouvelle guerre, qui rendrait l’armée d’Athéna bien trop vulnérable pour lui résister !



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Vème siècle : L'ère du Chaos, l'éveil des Géants
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